PANA, 02 février 2011

Bujumbura, Burundi - Les partis de l’opposition burundaise regroupés au sein de l’Alliance démocratique pour le changement (ADC) ont boudé mardi à Bujumbura une rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, sur les tentions politiques post-électorales.

L’ADC accuse le Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir) d’avoir organisé des "fraudes massives" lors des élections présidentielles et législatives de septembre dernier pour se maintenir au pouvoir.

Avec les partis qui ont pris part à a rencontre, le ministre a abordé, entre autre, la question de l’insécurité persistante depuis la fin du cycle électoral dont le pouvoir et l’opposition radicale se rejettent la responsabilité.

M. Nduwimana a déclaré que cette insécurité est liée au banditisme, niant l’existence d’une rébellion naissante qui serait encouragée par les partis de l’opposition qui contestent les résultats des élections.

Un récent rapport de Human rights watch accuse le leader en exil des Forces nationales de libération (FNL, ancienne rébellion), Agathon Rwasa, de relance des hostilités dans le pays.

Des éléments des forces de l’ordre ont récemment fait l’objet d’une série d’attaques sanglantes perpétrées dans certains endroits isolés du pays.