60 hommes d’affaires belges à la 2ème Semaine de la Belgique au Burundi
Cooperation

APA, 15-02-2011

Bujumbura (Burundi) - Une soixantaine d’hommes d’affaires belges représentant 48 entreprises de leurs pays participent depuis lundi à Bujumbura à la deuxième Semaine belge au Burundi, ouverte par le Président Pierre Nkurunziza, a constaté APA sur place.

La manifestation permettra aux hommes d’affaires belges et burundais d’échanger leurs expériences, de même qu’ils examineront les voies et moyens aptes à promouvoir le commerce et l’investissement entre leurs deux pays. Sur un autre plan, il sera question de la promotion des relations diplomatiques entre la Belgique et le Burundi.

De source proche du Comité national de coordination des aides (CNCA), la Belgique est le premier partenaire européen du Burundi. Elle représente treize pour cent de ses importations et cinq pour cent de ses exportations.

Le Burundi s’attelle pour le moment à rénover plusieurs de ses textes pour assainir son climat des affaires. Il s’agit de la promulgation d’un nouveau code des investissements, de la loi sur la concurrence, de la rénovation du Code du Commerce et de la mise en place d’un secrétariat permanent du dialogue public et privé ainsi que la mise en place d’autres instruments de transparence en faveur des opérateurs économiques.

Au cours de la Semaine belge au Burundi, un séminaire et des ateliers sont prévus sur plusieurs thème en vue de permettre une vue globale des opportunités d’investissements.

Les participants seront informés sur l’état d’avancement de l’entrée du Burundi dans la Communauté est africaine et dans la Communauté économique des Etats des Grands lacs (CEPGL) ainsi que l’état d’avancement de la privatisation.


NdlR : Ci-dessous les discours prononcés lors de la cérémonie d’ouverture de la 2ème semaine belge à Bujumbura.

Discours de SEM le Président de la République du Burundi à l’occasion du lancement officiel de la Semaine belge à Bujumbura

14-02-2011

Excellences Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Chers Amis du Burundi,

1. Remercions d’abord le Tout Puissant qui nous a gardés et guidés jusqu’à ce jour, où Nous avons le grand plaisir d’accueillir dans notre beau pays, nos hôtes belges qui ont bien voulu organiser chez nous une nouvelle semaine dédiée à la promotion et au renforcement des relations économiques entre la Belgique et le Burundi.

2. L’organisation de cette nouvelle semaine Belge dans notre pays, va, Nous l’espérons bien, contribuer à la promotion du commerce, du secteur industriel et du secteur privé.

3. La Belgique reste le premier partenaire commercial Européen privilégié du Burundi dans presque tous les domaines dans la mesure où elle enregistre à elle seule plus de 13% de toutes nos importations et plus de 5% de nos exportations. A cela s’ajoutent les appuis que le Royaume de Belgique donne régulièrement au Burundi et qui portent sur les secteurs diversifiés comme le secteur agricole et d’élevage, la santé, l’éducation, les infrastructures de base, le secteur de justice et de Droit de l’Homme, le secteur de la consolidation de la société, de la Gouvernance et de l’Etat de droit, qui figurent d’ailleurs parmi les axes prioritaires pour notre Gouvernement.

4. Nous voudrions ici remercier, du fond de notre cœur, l’Ambassadeur Jozef Smets pour s’être particulièrement investi en vue de la réussite de cette nouvelle Semaine Belge au Burundi. Nous vous encourageons pour votre constante détermination à œuvrer davantage en faveur de la promotion de nos relations bilatérales, et d’une coopération agissante entre nos deux pays respectifs.

Excellences Mesdames et Messieurs, Distingués invités, Chers Amis du Burundi,

5. Les thèmes choisis tels que l’agrobusiness, le tourisme et la pêche constituent des priorités pour notre pays et le Gouvernement sera toujours à vos côtés pour faciliter le développement des affaires basées sur le partenariat du secteur privé belge et le secteur privé burundais.

6. Déjà, notre Gouvernement a entrepris des actions visant à promouvoir le climat des affaires. Nous citerons entre autres, la promulgation du nouveau code des investissements, la loi sur la concurrence, la révision du code de commerce et du code des sociétés publiques et privées en cours de finalisation, ainsi que la mise en place du Secrétariat Permanent pour le renforcement du dialogue entre le secteur public et le secteur privé.

7. Pour pérenniser les résultats économiques, Nous nous devons d’ exiger plus d’efficacité de la part des organes chargés de la lutte anti-corruption : les Ministères ayant la bonne Gouvernance et la justice dans leurs attributions, la brigade et la Cour Anticorruption, l’inspection Générale de l’Etat et la Cour des Comptes.

8. Nous avons proclamé la « tolérance Zéro » et nous attendons des résultats depuis tous les secteurs de la vie de la Nation. Là Nous avons déjà impulsé la notion de redevabilité, de planification et de performance avec la méthode à résultats rapides. Et Nous sommes d’autant plus confiant que les performances de l’Office Burundais des Recettes (OBR) qui fonctionne depuis bientôt une année constituent une preuve que la gestion saine de la « chose publique » devient une réalité.

9. Dans le cadre du renforcement de notre position commerciale au niveau régional, le Burundi a adhéré au Marché Commun de la Communauté Est Africaine et à la Zone de Libre Echange du COMESA pour renforcer et régler ensemble les relations industrielles, commerciales, sociales et culturelles en vue d’aboutir à un développement des activités économiques durables et harmonieuses.

Excellences Mesdames Messieurs, Distingués invités, Chers Amis du Burundi,

10. Cette semaine belge est une occasion qui vous est offerte pour échanger vos expériences dans le but de conclure et d’entreprendre des affaires, et de saisir les opportunités que les uns et les autres peuvent offrir en vue de favoriser l’éclosion d’un partenariat stratégique entre les hommes et femmes d’affaires Belges et Burundais. L’Agence de Promotion des Investissements que nous venons de mettre en place sera à votre écoute pour concrétiser vos suggestions.

11. Nous restons convaincus que si nous travaillons ensemble la main dans la main et avec l’appui des deux Etats belges et burundais, le Burundi pourra devenir une plaque tournante des affaires dans la région.

12. Cette semaine belge va nous permettre de nous enrichir les uns les autres de nos expériences et nous sommes sûr qu’elle sera un grand succès, non seulement pour nos hommes et femmes d’affaires Belges et Burundais, mais aussi pour nos deux Etats qui ont le souci permanent d’améliorer les conditions de vie de nos populations.

13. Et c’est sur ces mots que Nous déclarons ouvertes les activités de la nouvelle semaine belge au Burundi, version 2011.

Que Dieu Vous bénisse

Nous vous remercions


DISCOURS DE M. JOZEF SMETS,

AMBASSADEUR DE BELGIQUE

A L'OCCASION DE L'OUVERTURE DE LA SEMAINE BELGE DE 2011

ET LA VENUE D'UNE MISSION COMMERCIALE

Bujumbura, le 14 février 2011

Excellence Monsieur le Président de la République,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Monsieur l’Ombudsman,

Honorables Parlementaires,

(Monsieur le Secrétaire Exécutif de la CEPGL)

Madame la Gouverneure de la Province du Brabant Wallon, Monsieur le Gouverneur de Bubanza et Monsieur le Maire de la Ville,

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques

Monsieur le Gouverneur de la BRB,

Madame le Directeur de Cabinet et Messieurs les conseillers à la Présidence,

Messieurs les Présidents des partis,

Monsieur le Directeur de l'Agence Wallonne à l'Exportation,

Mesdames les Présidents de la Chambre Fédérale du Commerce et de l'Industrie et Madame la Présidente de la Chambre de Commerce Belgo-Burundaise,

Monsieur le Président de la Section Afrique de l’Est de la Chambre de Commerce Belgique-Luxembourg-ACP

Monsieur le Représentant de Brussels Export,

Mesdames les Administrateurs Communaux,

Monsieur le Consul du Burundi en Wallonie,

Madame la Représentante de l'AWEPA

Et surtout, chers présidents, directeurs généraux, administrateurs et propriétaires de différentes entreprises, tant du secteur public que privé et permettez-moi de mentionner ici tout particulièrement tous les membres de la délégation venue de Belgique.

Nous sommes fiers et heureux de pouvoir vous accueillir ce lundi matin dans le beau cadre de l'Hôtel Club Lac Tanganyika.

Fiers, surtout, de la présence de S.E. le Président de la République qui préside cette cérémonie.

Excellence, en 2010, une délégation commerciale de 30 personnes est venue de Belgique. Cette année 60 personnes se sont déplacées, ce qui nous oblige à présent à mobiliser 120 personnes en 2012 si nous désirons vous impressionner.

Si ces hommes et femmes d'affaires sont aujourd’hui présents ici - sous une tente car ils doivent encore s'habituer au soleil du Burundi après le froid de l'hiver belge - c'est parce qu'un travail intense et sérieux a été fait ces dernier mois.

En effet, il me faut nommer en premier lieu l'Agence Wallonne à L'Exportation (représentée par son directeur M. Châlon) et la Chambre de Commerce Belgique-Luxembourg-ACP (représentée par M. Vermeesch) qui sont co-organisateurs de cette mission, avec l'appui de Bruxelles Export (représenté ici par M. Verbiest et M. Korsak, qui est notre attaché économique basé à Nairobi), FIT (l'Agence Flamande à l'exportation) et encore le Forum Francophone des Affaires et les deux Chambres de Commerce au Burundi (la Chambre fédérale et la Chambre belgo-burundaise).

Nous sommes ravis, qu'une personnalité comme Mme Marie-José Laloy, Gouverneure du Brabant Wallon ait bien voulu se joindre à cette mission commerciale. Sa présence a également pour but d'intensifier le partenariat qui existe entre sa province et la province de Gitega où elle se rendra au courant de cette semaine.

Je voudrais aussi spécialement mentionner les sponsors de cette Semaine belge et notamment BIO qui a appuyé l'organisation du séminaire qui aura lieu demain et également la BCB, Brussels Airlines, l'Hôtel Club Lac Tanganyika nous ont appuyés de façon extraordinaire et le Ministère de la Jeunesse, Culture et Sports pour son appui logistique.

Lentement, mais sûrement nos hommes et femmes d'affaires redécouvrent le Burundi et ils s’aperçoivent que les choses évoluent et qu'enfin le thème de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption est devenu un thème central de l'action des autorités burundaises.

L’année 2011 s’avère sur ce plan une année clé, un "momentum" à ne pas rater. Le temps presse.

La venue d'une telle mission commerciale constitue certainement un signal de confiance.

Je signale notamment la présence dans la délégation de M. Bosmans, Directeur-Général de BIO, agence d'investissement, de M. Lernoux de l'Académie des Banques Belges, de l’organisation Ex-Change, mais aussi bien sûr d'hommes d'affaires de plusieurs secteurs comme les secteurs du transport, de la finance, de la médecine, de la sécurité, de l’agro-alimentaire, du matériel de construction, de la technologie de pointe, de l’informatique, des travaux publics et du génie civile.

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les Ministres,

Excellences,

Distingués invités,

Avant de vous donner quelques éléments du programme de la Semaine belge, qui encadre cette mission commerciale, je voudrais mentionner très spécialement un nouvel instrument mis à la disposition des entrepreneurs qui s'intéressent au Burundi: il s'agit de notre "Guide pratique de l'Ambassade", une publication luxueuse coordonnée par la société NOVAVISION, sous la direction de Mme Chabert, avec la complicité constante de l’équipe de l’ambassade.
Je tiens ici à remercier le très grands nombre d'entreprises qui avec leur appui financier ont rendu cette publication possible.

A présent, quelques éléments du programme de la Semaine belge:

* D’abord, l'exposition qui sera ouverte ce soir ici même, de l'artiste belgo-burundais Aimé NTAKIYICA venu de Belgique, un artiste qui aime jouer dans son œuvre avec l'ubiquité et qui sans doute a aussi été influencé par le surréalisme belge... Les œuvres d’autres artistes de la place seront également exposés.

Cette exposition en présence de l'artiste a été possible grâce à l'implication de Wallonie-Bruxelles-Internationale qui garantit ainsi que les arts et la culture seront présentes pendant cette semaine.

* Quelques entreprises, comme PAFEC et MXS organiseront des séminaires spécifiques et la Chambre de Commerce belgo-burundaises offrira une réception.

* Les matinées du mardi et du mercredi seront consacrées à un Séminaire qui présentera les atouts économiques du Burundi et qui sera présidée par S.E. Le Deuxième Vice-Président.

Monsieur le Président de la République,

Excellences,

Distingués invités,

Tout à l'heure vous allez pouvoir parcourir les tentes où plusieurs participants à la mission commerciale (celles qui l’ont souhaité) présenteront leurs activités; certaines entreprises ont préféré les contacts business-to-busines

Dans l’une des tentes, vous constaterez également que la coopération belge présente quelques-unes de ses activités. En effet, nous sommes occupés à rédiger le rapport des activités de 2010 et la base de données de notre ministère compte plus de 150 activités correspondantes chacune à une action en appui au développement du Burundi. Nous avons voulu présenter une image aussi diverse que possible d’un échantillon d’activités qui pourraient intéresser également les investisseurs privés. Une organisation locale qui se spécialise en fer forgé en formant des enfants de la rue, le projet pavage avec son volet social de réinsertion que M. le Président a inauguré récemment, ou encore des activités de certaines ONGs belges comme Caritas, Handicap International et autres.

Je signale ici que c’est seulement dans le strict respect des règles burundaises, belges et européennes régissant les marchés publics, que les entreprises du secteur privé peuvent bénéficier de financement de la coopération belge. Des instruments comme BIO et « Aid for Trade » ont été créés pour renforcer la synergie entre coopération et secteur privé.

L’aide au développement peut et doit créer quelques-unes des conditions préalables et favorables pour le développement. Je pense ici à des employés bien formés et en bonne santé ou aux infrastructures de base, tandis que la croissance et le vrai développement, viennent des investisseurs.

Impossible d'organiser une manifestation belge, sans parler d'un bon repas et d'une cuisine de qualité.

Voulez-vous pendant tout cette semaine déguster des "Soles à l'ostendaise", du "Lapin à la moutarde", des "boulettes à la liégeoise" ou encore le "Stoemp aux 3 viandes", alors je vous invite à prendre place dans l’un des restaurants suivants : La Palmeraie, le Tanganyika, Le Kasuku, Chez Michel II ou encore à l’Ubuntu.

J'allais presque conclure en disant "Bon appétit", mais j'ai encore oublié une composante importante de notre programme.

Jeudi prochain, au cinéma Cameo nous allons vous présenter le court métrage "Na-WEWE", film d'un cinéaste belge, mais entièrement tourné ici au Burundi avec des acteurs burundais, qui parle de la guerre civile au Burundi en se terminant avec une note très optimiste.

Saviez-vous que ce film a déjà obtenu plus de dix prix y compris fin janvier une nomination pour un Oscar à Hollywood dans la catégorie des meilleurs courts métrages.

Nous montrerons aussi jeudi un film belge "My Queen Karo" et puis le film "l'Histoire du Burundi" de Léonce Ngabo et Alexandre Hatungimana, basé entre autres sur les archives filmées de l'époque coloniale.

Monsieur le Président de la République,

Je me suis laissé dire que vous avez vu et apprécié ce film.

Il y a bien sûr ces images - impressionnantes - de la vie traditionnelle dans ce qu'on appelle maintenant l'époque allemande et belge; il y a des scènes belles et tendres, mais il y a aussi des choses qui choquent et qui interpellent à jamais les jeunes générations.

A cette époque nos deux pays étaient liés - si je peux le dire - par la force des choses, dans le cadre d'un système colonial.

Ecrivons maintenant ensemble un nouveau chapitre, un chapitre plus moderne, porté vers l'avenir, axé vers les intérêts mutuels, le développement économique, les business contacts et les échanges sans frontières.

C'est avec ce vœu que je voudrais clôturer


Discours de Marie-José Laloy

Gouverneure du Brabant wallon

Burundi – Semaine belge (14-18 février 2011)

Cérémonie d’ouverture

Lundi 14 février 2011

Monsieur le Président de la République,

Ou (Monsieur le Premier Vice-Président de la République),

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Mesdames, Messieurs les Sénateurs,

Mesdames, Messieurs les Députés,

Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique,

Mesdames, Messieurs les hauts Fonctionnaires,

Mesdames, Messieurs les Présidents des chambres de commerce,

Mesdames, Messieurs les femmes et hommes d’affaires burundais et belges,

Mesdames, Messieurs les Chefs de cabinet,

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Quel plaisir et quel honneur que celui de me retrouver aujourd’hui parmi vous à cette cérémonie d’ouverture de la Semaine belge en présence, notamment, des plus hautes autorités de la République.

Si j’exerce actuellement le mandat de gouverneure de la province du Brabant wallon en Belgique, c’est surtout en tant qu’invitée d’honneur que je suis présente à Bujumbura.

Permettez-moi, à ce titre, de remercier Son Excellence Monsieur Jozef Smets, ambassadeur de Belgique, qui a eu la délicate attention, à la fin de l’année dernière, de me proposer cet honneur.

Le thème de cette mission économique et commerciale est loin d’être anodin : « La Belgique, partenaire engagé dans le développement économique et social du Burundi ».

Comme vous le savez, l’Histoire a tissé entre nos deux pays des liens très forts, véritablement des liens de fraternité : sans doute y a-t-il dans cette histoire commune entre nos deux États une partie des raisons qui expliquent que nous collaborons utilement ensemble en ce début de 21ème siècle.

Mais ce n’est pas tout : si le phénomène de la globalisation touche principalement les domaines de la finance et de l’économie, j’estime capital que tous ceux qui disposent d’une parcelle de la prise de décision soit animés par une préoccupation davantage humaniste.

Ainsi, si nous voulons que le monde de demain soit viable et acceptable pour tous, nous devons nous investir également au service d’une globalisation du développement social.

Un monde en paix ne peut se concevoir en l’absence d’un accès pour tous aux besoins sociaux les plus essentiels.

Je le concède, la tâche est énorme et prendra certainement encore beaucoup de temps.

Cependant, je suis convaincue qu’emprunter tous ensemble un cheminement vers davantage de solidarité et de partage est probablement un choix incontournable pour rendre notre monde durable sur les plans social, humain et écologique.

À titre plus personnel, mon investissement au service du Burundi a déjà connu quelques résultats concrets qui devraient être soutenus pour avoir la garantie d’obtenir des projets à long terme.

Ainsi, en vue de soutenir l’objectif global d’amélioration de la productivité de l’élevage des races bovines viandeuses et laitières et l’implantation d’une race porcine viandeuse et maigre comme le porc de Piétrain (originaire du Brabant wallon), j’ai conclu, en octobre 2008 pour le Gouvernement provincial du Brabant wallon, un accord de partenariat avec la Province de Gitega, non loin d’ici.

Cet accord est intervenu dans le cadre d’une mission que j’ai effectuée au Burundi, et spécialement dans la Province de Gitega, à la demande de Monsieur Gervais Rufyikiri,  deuxième vice-président de la République et à l’époque président du Sénat burundais, et de Monsieur Selemani Mossi, qui était alors gouverneur de la Province de Gitega.

Ce projet de coopération bilatérale, soutenu par l’Ambassade de Belgique à Bujumbura, vise également à soutenir les deux acteurs essentiels de ce projet que sont Wallonie-Bruxelles International (WBI) et l’Association Wallonne de l’Élevage (AWE).

Outre son objectif global, ce projet tend à réaliser trois objectifs :

1/ Permettre une formation à des techniciens vétérinaires burundais en vue qu’ils acquièrent les bases théoriques et pratiques leur permettant de pratiquer l’insémination artificielle dans la province de Gitega.

2/ Effectuer l’évaluation des besoins et des coûts de la mise en place d’une ferme didactique.

3/ Mettre sur pied une association d’éleveurs.

Bref, voilà un beau projet qui, je l’espère, permettra d’améliorer encore les conditions de vie des citoyens burundais et consolidera les liens d’amitié et de fraternité qui existent entre le Royaume de Belgique et la République du Burundi.

Enfin, pour terminer, j’aimerais faire un petit détour par la Belgique.

Tout simplement pour souligner que ce qui fait la force et l’efficacité de notre pays c’est l’union de toutes ses composantes au service de projets communs et constructifs.

J’en veux pour preuve, cette Semaine belge qui voit réunis un nombre important de décideurs publics et privés venant des trois régions de Belgique.

Je vous souhaite à toutes et à tous de beaux succès dans vos projets respectifs et vous remercie de votre bonne attention.