@rib News, 17/03/2011

Deux miliciens du parti présidentiel burundais Cndd-Fdd, qui avait été arrêtés avant-hier à Magara en possession d’un fusil volé à un militaire qu’ils avaient tués, ont été libéré sans procès, a confirmé une source à Magara dans la commune de Bugarama.

La population, qui avait pourtant loué l’action des militaires qui avaient pu arrêter ces malfaiteurs, se trouvent dans une peur bleue craignant pour sa survie.

« Je crois que je rêve. Je ne comprends pas comment l’armée peut relâcher quelqu’un qui est accusé de port illégal d’arme » a déploré sous couvert d’anonymat un paysan de Magara.

Ce jeudi tôt le matin, des informations circulent sur la libération des deux miliciens dont le fils du chef de zone Magara, qui était en 8ème année au collège de Magara.

« Nous avons appris que les deux personne seraient libérées par le commandant du camp Chinois dans lequel ils venaient de passer à peine 36 heures » a raconté une source sur place ajoutant que les informations en sa possessions disent que le chef de zone Magara, qui s’était évanoui dans la nature avec un fusil, a négocié lui-même la libération des deux personnes dont son fils.

Les habitants des environs se disent déçus par cette libération. « On croyait que la justice allait faire son travail avec l’arrestation des deux personnes mais nous sommes déçus car ils ont été libérés » a raconté un paysan trouvé à Kabezi ce matin.

Des sources proches des militaires disent que le commandant de la première région militaire, le Colonel Kabisa, aurait joué un grand rôle dans la libération de ces deux miliciens du Cndd-Fdd.

Le chef de zone Magara, pourtant recherché, s’est présenté ce mercredi au Camp Chinois pour discuter de la libération des deux homme armés. Une autre source a affirmé que le directeur de la prison de Rumonge y a aussi joué un rôle important suite à ses relations avec le Colonel Kabisa.

En plus, ces mêmes sources militaires ajoutent que la compagnie qui avait fait cette patrouille est en train d’être mutée vers une autre partie du pays.

Affaire à suivre …