PANA, 21 mars 2011

Bujumbura, Burundi - Les membres du gouvernement burundais se sont retirés, lundi, à Gitega, une petite ville située à une centaine de kilomètres de Bujumbura, la capitale du Burundi, pour plancher pendant deux jours sur les enjeux de la croissance économique dans le pays, apprend-on de source officielle dans la région.

"Nous nous attendons à ce que cette retraite permette d’avoir une compréhension commune des défis de croissance, gouvernance administrative et économique et d’identifier ensemble les pistes porteuses de croissance durable et partagée. Et tout cela dans le strict chemin de préserver les acquis de sécurité, de stabilité et de relance économique", a souligné en substance, le président Nkurunziza, dans son mot d'ouverture de la rencontre ministérielle.

La retraite devrait également dégager une stratégie nationale de gouvernance et de lutte contre la corruption, les malversations économiques et les infractions connexes pour donner plus d’ardeur à la politique de "Tolérance zéro" que prône sans cesse le chef de l'Etat burundais face à la montée en puissance et la persistance de ces maux sociaux dans le pays.

Les membres du gouvernement burundais ont multiplié ces derniers temps des retraites pour réfléchir sur les différents aspects de la vie de la nation, mais c'est la première rencontre consacrée exclusivement à un sujet économique de cette importance avec l'appui technique et financier de la Banque mondiale, a précisé le président Nkurunziza.

Selon la ministre burundaise des Finances, Mme Clotilde Nizigama, la croissance économique attendue en 2011 ne devrait pas excéder les 4%.