L’exploitation du nickel prévue à l'horizon 2017 au Burundi
Economie

PANA, 04 avril 2011

Moïse BucumiBujumbura, Burundi - Des études de faisabilité seraient suffisamment avancées pour espérer passer à l’exploitation des gisements encore dormants de nickel à l’horizon 2017, a déclaré le ministre burundais de l’Energie et des Mines, Moïse Bucumi.

La découverte des premiers gisements de nickel remonte aux années 1970 et son exploitation traînait jusque-là en longueur, suite à l’indécision des pouvoirs publics doublée de contraintes tant techniques que matérielles.

Le ministre Bucumi a affirmé que cette fois-ci serait la bonne pour passer enfin à l’exploitation de la première plus grande réserve de nickel qui a été localisée à Musongati, dans le sud du Burundi.

La réserve recèlerait des quantités estimées à quelque 180 millions de tonnes de nickel fort recherché par l’industrie métallique et sur lequel le pays repose beaucoup d’espoirs de décollage socio-économique.

Les quantités des autres gisements de nickel, comme ceux de Nyabikere et Muremera dans l’est du pays ne sont pas encore connues.

Cette annonce survient après la rupture de contrat d’extraction du nickel entre l’Etat burundais et la société Andover ressources, une filiale du groupe australo-canadien, Argosy

Datant de 1999, ce contrat a été résilié le 14 juin 2007 par l’Etat burundais pour le «non-respect des délais d’exécution».

C’est la compagnie sud-africaine Samancor qui a pris la place d’Andover pour s'essayer à son tour sur l'imprenable marché du nickel burundais.