@rib News, 21/04/2011

● Sécurité

- L’Observatoire de l’Action Gouvernementale (OAG) dénonce le fait que « sous le générique prétexte de combattre le banditisme à main armée, la police traque et tue des innocents qui se révèlent être  des militants percutants du parti FNL d’Agathon RWASA ». Il ajoute qu’en province de Muyinga, la récente découverte d’autres corps sans vie qui échouent sur la rivière Ruvubu depuis le 23 mars dernier ramène du macabre à la surface. (Isanganiro)

- L’OAG demande au gouvernement de sortir de son insoutenable léthargie pour rassurer la population affligée ; de prendre toutes les dispositions pour assurer la sécurité de la population et de ses biens ; d’entamer rapidement le dialogue avec tous les acteurs sociopolitiques afin de baisser les tensions et annihiler toute velléité de replonger le pays dans un nouveau cycle de violences ; de veiller à l’ordre et à la discipline de tous les membres des corps de défense et de sécurité ; d’honorer ses engagements en matière de sécurité et de punir les coupables de ces crimes ignobles. (Isanganiro)

● Politique

- Le parti Frodebu se dit stupéfait que des Burundais soient encore tués pour des raisons d’appartenance politique, en violation de l’article 22 de la Constitution qui stipule que « Nul ne peut être l’objet de discrimination du fait notamment de son origine, … ,de ses convictions philosophiques ou politiques ». En son article 24, la même Constitution précise que « Toute femme, tout homme a droit à la vie». Le Frodebu déplore l’existence de milices armées du Cndd-Fdd pour traquer quiconque n’est pas du parti au pouvoir, c’est le cas aujourd’hui des FNL comme cela est décrié par la population de Kanyosha et d’ailleurs. « Où sont les forces de l’ordre dûment mandatés par les Burundais pour la protection du citoyen ? », s’interroge le Frodebu. (Isanganiro/Rpa/Bonesha)

- Le parti Frodebu porte à la connaissance de l’opinion qu’il déplore de voir les rivières comme Ruvubu et Rusizi, qui sont encore une source vitale, devenir des cimetières. Le Frodebu demande la solidarité avec tous les partis politiques pour qu’ils exigent du gouvernement la fin de cette tragédie d’un autre âge et que même la société civile cesse ses activités pour clamer haut et fort afin d’exiger du Gouvernement le respect des droits des citoyens. (Isanganiro/Bonesha/Rpa)

- Pour le parti Frodebu, il faut que toutes les institutions de l’Etat cessent leurs activités pour mettre un terme à ce carnage quotidien et rassure ainsi les Burundais en général et en particulier ceux de Muyinga qui ne savent plus à quel saint se vouer. Que la sécurité des citoyens ne soit plus confiée aux milices du Cndd-Fdd ou à d’autres mais qu’elle revienne aux forces de l’ordre en vertu de la Constitution. Que la Communauté internationale représentée dans notre pays nous accompagne dans notre calvaire et nous aide à identifier les criminels qui seront un jour traduits devant la Cour Pénale Internationale pour y être jugés. (Rpa)

- Les jeunes du parti Uprona sortent de leur coquille pour dénoncer le comportement affiché par le député Bonaventure Niyoyankana lors de la réunion du Comité central le 20 mars dernier. Selon eux, il a violé l’article 17 du ROI du Comité central qui précise que l’adoption des points à l’ordre du jour incombe aux participants. En plus selon eux, dans son mot introductif, il a été plus divisionniste et insolent, en ordonnant à ses orateurs de lire des communications dans un climat de désordre et de vacarme généralisé. (Bonesha)

- Ces jeunes Upronistes condamnent les réunions clandestines, irrégulières et illégales organisées par Niyoyankana et son équipe en vue de chasser des organes certains des membres dirigeants du parti acquis à l’idéal du parti et à sa réhabilitation. (Isanganiro/Bonesha)

- Les jeunes du parti Uprona dénoncent et condamnent fermement les montages visant à emprisonner certains leaders qui ne veulent que redorer l’image du parti. En conséquence, ils demandent aux organes dirigeants du parti de convoquer dans les meilleurs délais un Congrès national extraordinaire pour doter le parti d’un nouveau leadership à la hauteur des enjeux du moment.

- Le président du parti Uprona Bonaventure Niyoyankana a, dans une conférence de presse de ce jeudi, fait savoir que le pays connait un impasse sécuritaire sans nom, due à la mort des gens surtout dans la province de Bujumbura rural. Il souligne que la justice devrait être rendue en faveur des familles des disparus. (Rtnb/Isanganiro/Bonesha)

- En ce qui est de la politique qui boite pour le moment au Burundi ainsi que des dossiers de détournement de fonds qui font la Une des medias, le président du parti Uprona demande que le président de la République s’implique en personne pour faire la lumière sur cela. (Rtnb)

● Société

- La commune de Kayogoro en province Makamba au Sud du pays connait un grand désastre dû à la pandémie de la mosaïque de manioc qui fait que la production tend à diminuer. Cette commune qui est la première productrice du manioc risque de connaitre la famine comme dans d’autres parties du pays. (Isanganiro)