Le Burundi s'investit davantage pour attirer les investisseurs étrangers
Economie

@rib News, 04/05/2011 – Source Xinhua

Gervais RufyikiriLe Deuxième vice-président de la République du Burundi, Gervais Rufyikiri, a visité mardi deux institutions qui jouent un rôle très important dans l'économie burundaise et spécialement dans la facilitation des hommes d'affaires étrangers qui veulent investir au Burundi. Il s'agit de l'Office Burundais des Recettes (OBR) et de l’Agence pour la Promotion des Investissements (API).

« Nous avons visité les deux institutions qui ont en commun cet aspect d’accueillir des investisseurs qui demandent des avantages ou alors des exonérations. Nous leur avons recommandé de collaborer étroitement en vue de faciliter davantage l'opérateur économique qui sollicite leurs services », a indiqué à la presse M. Rufyikiri, à l'issue de ces deux visites.

Concrètement, il a recommandé à l'OBR d'instaurer un système de suivi des dossiers et d'arrêter des délais maximaux de traitement des données. A l'API, il a recommandé de se préparer pour le guichet unique prévu dans le nouveau code sur les sociétés qui sera bientôt promulgué où la porte d'entrée sera unique pour tous les investisseurs. Leurs dossiers devront bénéficier de l'urgence et être traités endéans deux jours.

Gervais Rufyikiri a également recommandé à l'Agence pour la Promotion des Investissements d'apporter toutes les facilitations possibles aux nouveaux investisseurs, y compris l'utilisation des techniques modernes de communication et d'information quant au remplissage des formulaires par internet.

Le Burundi offre plusieurs opportunités aux investisseurs tant nationaux qu'étrangers, surtout dans les domaines touristique, agro-pastoral et minier. Le chef de l'Etat burundais et en même temps président en exercice de la Communauté de l'Afrique de l'Est ne cesse de lancer des appels aux hommes d'affaires de venir investir dans les pays de la Communauté en général et au Burundi en particulier, tout comme il y a des étrangers qui l'invitent à visiter leurs pays pour discuter des modalités d'investissement, soit dans leurs pays respectifs, soit au Burundi ou alors dans les pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est.