Libération annoncée de Kavumbagu : sa famille remercie tous les soutiens
Droits de l'Homme

@rib News, 16/05/2011

Message aux amis

De la perpétuité (réquisitoire) à 8 mois de prison : Jean Claude  Kavumbagu, Directeur de Net Press, sort bientôt de la prison après 10 mois de détention.

Le verdict est tombé ce  vendredi 13 mai 2011

Chers amis, j'ai le plaisir de vous annoncer que Jean Claude Kavumbagu, Directeur de Net Press, pour qui le Ministère public avait requis une peine de prison à vie lors de l’audience du 13 avril 2011 vient d’être condamné à huit mois de servitude pénale et au paiement d’une amende de 100.000 FBu (environ 100 $US).

J’ai appris cette information ce samedi 14 avril dans l'après-midi et je n’ai pas de détails sur les motivations de ce jugement. Mais, l’information a été confirmée par son Avocat Me G. Sinarinzi, ce dimanche 15 avril 2011. Nous aurons les détails ce lundi 16 Mai 2010. Logiquement, il devait être libéré car il allait boucler dans deux jours exactement 10 mois de détention préventive.

Au nom de la famille, je voudrais adresser mes sincères remerciements :

-        A l’équipe de sa défense composée de Me Gabriel Sinarinzi, Me Emmanuel Hakizimana et de Me Bernard Maingain de Belgique, ce dernier ayant accepté d’effectuer un déplacement à Bujumbura pour se joindre à ses confrères burundais afin de sauver un journaliste en détresse et par là, un acte qui fait honneur à toute la presse burundaise entière,  malgré cette condamnation dans un contexte où le plaidoyer est en cours pour la dépénalisation des délits de presse au Burundi. Leur défense a été d'une importance capitale dans l'aboutissement heureux de ce dossier.

-        Aux organisations burundaises de défense des droits des journalistes, en particulier : L'Union Burundaise des Journaliste (l’UBJ), l’Association Burundaise des Radio Diffuseurs (ABR) et l’Observatoire de la Presse Burundaise (OPB), Association des Femmes Journalistes (AFJO) ainsi que les médias burundais en général et en particulier les radios RPA, BONESHA et ISANGANIRO ainsi que la Radio Télévision Renaissance (TVR)  et la Radio Télévision Nationale du Burundi (RTNB), les Journaux IWACU et Arc-En-Ciel, les sites web ARIB, Burundi Transparence, Burundi Réalités.

-        Aux organisations internationales de défense des journalistes, notamment Reporters Sans Frontières (RSF),  Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Media Legal Defence Initiative, Fédération Africaine des Journalistes (FAJ) et aux médias internationaux en particulier AFP, RFI, BBC et Radio Netherlands Worldwide)

-        Aux Organisations Burundaises de défense des droits de l’homme en particulier : Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (Forsc), la Ligue Burundaise des Droits de l’Homme (Iteka,) l’ Action Chrétienne contre la Torture (Acat-Burundi) l’Association pour la Protection des Droits de l’homme et de Prisonniers (Aprodh), l’Association des Femmes Juristes (AFJB), l’Observatoire de l’Action Gouvernementale (OAG), l’Observatoire de Lutte contre la Corruption (OLUCOME)

-        Aux organisations internationales de Défense des Droits de l’Homme, East and Horn of Africa Human Rights Defenders, Human Rights Watch, Fédération Internationale des Ligue des Droits de l’Homme (FIDH), Amnesty International (AI), Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de l’Organisation Mondiale contre la Torture, Organisation néerlandaise d’aide au développement PUM, Organisation des Défense des Défenseurs des Droits de l’Homme FRONT LINE, ACAT- INTERNATIONAL

Je ne manquerais pas aussi d’exprimer ma profonde gratitude à certaines missions diplomatiques qui nous ont toujours soutenus moralement à savoir l’Union Européenne, les Ambassades des Etats Unis, de Belgique, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas, du Royaume Uni ainsi que l’Office du Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme au Burundi.

Mes remerciements sont aussi adressés à toutes les personnalités qui nous ont aidé, au Gouvernement du Burundi et à l’étranger notamment au Ministère belge des Affaires étrangères sans oublier tous les parents et amis qui n’ont jamais cessé  de témoigner leur sympathie à Jean Claude à la prison centrale Mpimba comme dans les différents procès.

Je ne saurais terminer sans présenter  mes excuses à tous ce qui nous ont été utiles et que je n’aurais pas cité dans le présent message par mégarde.

Cordialement !

Jean-Marie Vianney Kavumbagu, Grand frère de Jean Claude Kavumbagu