APA, 06-08-2011

Bujumbura (Burundi) - Le chef de l’Etat sud africain, Jacob Zuma, est attendu au Burundi jeudi prochain pour une visite de deux jours au cours de laquelle il sera accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires qui souhaitent investir dans le pays.

Le ministre burundais des Relations extérieures, de la Coopération et celui de l’Intérieur, respectivement Augustin Nsanze et Edouard Nduwimana, qui ont annoncé cette visite jeudi après midi, ont profité de l’occasion pour démentir les rumeurs circulant dans les milieux de l’opposition et affirmant que le chef de l’Etat sud africain mettra à profit son séjour pour amorcer des négociations entre le pouvoir et l’opposition réunie au sein de l’Alliance Démocratique pour le Changement.

On rappelle que Zacob Zuma alors vice-président d’Afrique du Sud, a été médiateur dans le conflit inter burundais.

Selon le ministre de l’Intérieur, la position du Burundi face à la demande de l’opposition est bien connue : « dialogue oui, négociation non, ce n’est pas Jacob Zuma qui viendrait remettre en cause les institutions dont il a contribué à la mise en place ».

Selon le ministre Nduwimana, les négociations constitueraient une remise en cause de la volonté populaire.

Les élections de 2010 qui ont conduit à la victoire écrasante du Conseil National pour la Défense de la démocratie-Forces de Défense de la Démocratie (CNDD-FDD), ont été contestées par les partis de l’opposition qui a dénoncé des fraudes massives.