Burundi : Zuma ne vient pas pour des négociations, avertit le gouvernement
Diplomatie

@rib News, 06/08/2011 – Source Xinhua

Jacob ZumaLe gouvernement du Burundi a annoncé vendredi la visite de travail du président sud-africain Jacob Zuma au Burundi aura lieu du 10 au 12 août et a tenu à préciser qu'il ne viendra pas pour lancer les négociations avec l’opposition.

« Je ne pense pas que comme c'est développé dans les média par les hommes politiques que Jacob Zuma vient pour lancer les négociations entre l'opposition et le gouvernement qui est pour le dialogue et non pour les négociations (...).

Probablement qu'il y a certains qui le souhaitent, mais ce n'est pas sa mission au Burundi. Il a été pour beaucoup pour notre pays surtout dans le retour à la démocratie, dans le renforcement de la paix et la stabilité de notre pays.

Ce n'est pas lui qui viendrait remettre en cause les résultats des urnes, pour mettre en cause l’expression du peuple que toutes les nations ont saluée », a déclaré Edouard Nduwimana, ministre burundais de l'Intérieur dans un point de presse animé conjointement avec le ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Nsanze Augustin.

C'était dans un point de presse qui annonçait cette visite mais aussi qui, en plus de cette mise au point, appelait le peuple burundais à lui réserver un accueil chaleureux. Dans son agenda, il est prévu qu'il va rencontrer le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza, le président de l'Assemblée nationale Pie Ntavyohanyuma ainsi que les différentes couches de la population burundaise notamment la société civile.

Le président sud-africain Jacob Zuma a clôturé un long processus de négociations entre les gouvernements dirigés à l' époque successivement par les présidents Pierre Buyoya (de 1996 à 2003) et Domitien Ndayizeye qui est arrivé au pouvoir grâce à ces négociations (de 2003 à 2005) avec des différents mouvements rebelles dont le parti CNDD-FDD, l'actuel parti au pouvoir, un processus entamé par feu président Julius Nyerere de la Tanzanie et continué à sa mort par l'ancien président sud-africain Nelson Mandela.