Le Burundi offre des garanties de "bonnes affaires" aux Sud-africains
Economie

PANA, 12 août 2011

Bujumbura, Burundi - Le Burundi reste engagé à mettre en place des mécanismes pour l’amélioration du climat des affaires et la protection des investissements, a déclaré vendredi, le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, à l’ouverture d’une table-ronde qui réunissait des opérateurs économiques sud-africains et locaux.

Le président sud-africain, Jacob Zuma, est arrivé mercredi, à Bujumbura pour une visite d’Etat de trois jours à la tête d’une imposante délégation de 150 personnes, dont de nombreux hommes d’affaires.

"La communauté est-africaine dont le Burundi est membre et qu’il a l’honneur de présider au cours de l’année 2011, se veut aussi rassurante pour les investisseurs", a poursuivi le chef de l'Etat burundais, avant d’ajouter que la région "jouit d’une grande stabilité politique, condition sine qua none pour attirer l’investissement".

D’un autre côté, le président Nkurunziza a informé l’assistance qu’un nouveau Code des investissements, qui a abouti à la mise en place de l’agence de promotion des investissements et qui offre beaucoup d'avantages aux nouveaux investisseurs, est déjà opérationnel au Burundi.

"C’est pour vous dire, chers opérateurs économiques, que tout est mis en œuvre pour un assainissement progressif et continuel du climat des affaires et que nous souhaitons avoir de bons partenaires pour de gros investissements pour nous permettre d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement", a souligné M. Nkurunziza.

Concernant les opportunités d’affaires qu’offre le Burundi, le président Nkurunziza a parlé des gisements dormants de nickel et de l’agriculture qui est la base même de l’économie nationale.

En marge de la visite du président sud-africain, un accord général de coopération bilatérale en cinq points a été paraphé jeudi entre les chefs de la diplomatie des deux pays.

L’accord porte sur les secteurs de l’énergie, le développement des infrastructures, les petites et moyennes industries, l’exploitation minière et le Tourisme.

Dans les milieux diplomatiques à Bujumbura, on explique que l’Afrique du Sud est en train de tirer des dividendes de la paix retrouvée au Burundi à laquelle elle a beaucoup contribué, l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela, ayant usé de son prestige pour amener les belligérants burundais à signer l’accord politique d’août 2000, à Arusha, en Tanzanie, sur la paix et la réconciliation au Burundi.

L’actuel président sud-africain, Jacob Zuma, est, quant à lui, le principal artisan de l’accord global de cessez-le-feu qui a mis fin à plus d’une décennie de guerre civile au Burundi.