Burundi-Corruption : La Belgique invite Bujumbura à des efforts
Cooperation

@rib News, 05/09/2011 – Source La Libre Belgique

Olivier Chastel a reçu lundi Jean-Baptiste GahimbareLe ministre belge de la Coopération, Olivier Chastel, a reçu lundi le ministre burundais de la Bonne gouvernance, Jean-Baptiste Gahimbare, en mission de travail à Bruxelles. Le Burundi est un partenaire important pour la coopération belge. La Belgique, qui est le premier bailleur bilatéral du Burundi, accorde beaucoup d’importance à la lutte contre la corruption.

"Je suis au courant de vos efforts dans ce domaine mais j’invite cependant les autorités burundaises à parvenir à des résultats concrets dans la lutte contre la corruption, sinon, le Burundi risque de perdre la confiance des bailleurs de fonds", a déclaré le ministre Chastel à son interlocuteur burundais.

Le Burundi connaît une dégradation progressive de sa situation politique et des violations croissantes des droits de l’homme. MFC


Discussions sur le thème de la lutte contre la corruption entre le Ministre Olivier Chastel et le Ministre burundais Jean-Baptiste Gahimbare

Source : Belgium - Ministry of Foreign Affairs

BRUXELLES, Royaume de Belgique, 5 septembre 2011 - Lors d'un entretien bilatéral avec le Ministre de la Bonne Gouvernance du Burundi, M. Jean-Baptiste Gahimbare, le Ministre de la Coopération au Développement Olivier Chastel a rappelé l'importance accordée à la gouvernance et à la démocratie comme élément fondamental du développement économique et social. Dans le cadre de la finalisation de la stratégie de Bonne Gouvernance dont il a la responsabilité, le Ministre Gahimbare effectue une mission de travail en Belgique.

Le Burundi est un partenaire important pour la coopération belge, la Belgique est d'ailleurs le premier bailleur bilatéral du Burundi. La Belgique accorde toute son importance à la lutte contre la corruption. « Je suis au courant de vos efforts dans ce domaine mais j'invite cependant les autorités burundaises à parvenir à des résultats concrets dans la lutte contre la corruption, sinon, le Burundi risque de perdre la confiance des bailleurs de fonds », a déclaré le Ministre Olivier Chastel.

« Par ailleurs, l'évolution de la situation politique au Burundi nous inquiète. Un dialogue politique avec l'opposition extra-parlementaire reste important. Nous invitons les autorités à faire preuve de tolérance et de leadership en matière d'ouverture politique », a indiqué Olivier Chastel.