Burundi : une nouvelle règlementation pour sécuriser la téléphonie mobile
Sécurité

@rib News, 23/09/2011 – Source Xinhua

Le gouvernement du Burundi a réuni jeudi les opérateurs de télécommunications pour mettre au point des mesures de sécurité dans le cadre de la lutte contre des forfaits qui se commettent par les téléphones mobiles, difficilement identifiables.

"On s'est convenu que désormais, il y aura une procédure d’identification des abonnés parce que les opérateurs économiques en la matière ont compris qu'ils ne doivent pas se préoccuper uniquement de l'aspect commercial, mais qu'ils doivent aussi se préoccuper de la question de sécurité parce que sans sécurité, ils peuvent tout perdre", a déclaré à cette occasion la conseillère principale chargée de la communication à la première vice-présidence, Mme Catherine Mabobori.

"Pour qu'un nouvel abonné puisse acquérir une carte SIM, il doit y avoir un préalable d'identification. Cela va aider le gouvernement à pouvoir identifier les personnes recherchées pour une raison ou une autre", a-t-elle affirmé.

Pour mettre en application cette mesure, les représentants du gouvernement et ceux des sociétés de la téléphonie mobile se sont convenus de mettre en place une commission technique mixte à raison de trois personnes par partie pour qu'elle se mette ensemble et propose une règlementation en la matière endéans une semaine.

Cette règlementation sera ensuite adoptée par le gouvernement et portée à la connaissance du public et de tous les utilisateurs de la téléphonie mobile d'une façon générale.

Un délai de cinq mois est accordé aux opérateurs de la téléphonie mobile pour que les anciens abonnés puissent être eux aussi identifiés.

Au Burundi, il y a quatre sociétés privées œuvrant dans ce domaine de la téléphonie mobile et une autre, ONAMOB, appartenant à l'Office National des Télécommunications.