Vers l’extension du réseau Leo Burundi dans les zones rurales
Economie

@rib News, 17/11/2011

COMMUNIQUE DE PRESSE

Signature d’une convention de prêt d’un montant de 25 millions USD entre leo Burundi et la Société Financière Internationale (SFI)Signature d’une convention de prêt d’un montant de 25 millions USD entre leo Burundi et la Société Financière Internationale (SFI). Ce financement vise à aider leo à répondre aux défis de sa croissance, notamment la couverture des zones rurales, tout en poursuivant l’objectif de l’accès universel.

Le Directeur Général de leo Burundi, Monsieur Raymond LAFORCE et le Senoir Investment Officier de la Société Financière Internationale (SFI), Monsieur Femi AKINREBIYO, ont procédé le mercredi 16 novembre 2011, à la signature d’un Accord de prêt d’un montant de vingt-cinq millions (25 000 000) USD relatif au financement de l’extension du réseau leo dans  les zones rurales qui représentent les deux tiers de la population Burundaise avec des perspectives de pénétration de l’ordre de 60%.

Ce prêt qui est le plus important financement de la SFI au Burundi et, son premier au secteur non financier du pays, s’inscrit pleinement dans le cadre de sa mission de promouvoir des investissements privés durables qui réduiront la pauvreté et amélioreront les conditions de vie des populations.

« La SFI est l’une des rares institutions financières qui soutiennent les entreprises au Burundi et démontre qu’il y a un grand potentiel pour les investissements dans le pays », a déclaré Raymond Laforce, Directeur Général de leo Burundi. « Nous pouvons voir qu’il a encore un grand potentiel pour l’expansion et le développement du secteur des télécommunications au Burundi et pour offrir nos services aux personnes dans les zones rurales et éloignées du Burundi. Le financement de la SFI va nous permettre de lancer des plans d’expansion très ambitieux ».

Le plan d’expansion de leo Burundi permettra de lever les contraintes technico-commerciales à la couverture des zones rurales  (accès aux sources d’énergie, coût de déploiement d’un site radio, réseau de distribution, etc.) et contribuera de façon significative au développement socioéconomique du pays, à travers la promotion de l’emploi et la réduction de la fracture numérique.

Avec un taux d’utilisation de téléphone portable inférieur à la moyenne Africaine (seulement 19% de la population ont accès à des téléphones mobiles),  l’accès aux téléphones du plus grand nombre doit être pour le Burundi un levier de croissance économique et un élément déterminant dans l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement.

« Abordables, les télécommunications mobiles se sont révélés être un outil puissant pour aider les gens à sortir de la pauvreté dans toute l’Afrique », a déclaré Bernard Sheahan, Directeur des Infrastructures et Ressources Naturelles pour l’Afrique Subsaharienne, l’Amérique Latine et les Caraïbes. « Avec cet investissant dans leo Burundi, la SFI poursuit une longue histoire de soutien des connaissances, l’innovation et l’amélioration des services gouvernementaux et d’affaires que les communications mobiles peuvent offrir »

Au cours des 10 dernières années, la SFI a investi plus de 1 milliard $ dans 42 projets de téléphonie mobile couvrant 15 pays en Afrique. La concentration actuelle des investissements SFI dans le secteur des télécommunications vise à améliorer la disponibilité et la fiabilité des services de communications abordables, en soutenant l’adoption de nouvelles technologies de communication, et la promotion de la technologie a permis l’innovation et l’entreprenariat.

A propos de SFI:

La SFI, qui fait partie du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution de développement global axé sur le secteur privé dans les pays en développement. Nous créons des opportunités pour permettre aux gens d’échapper à la pauvreté et d’améliorer leurs conditions de vie.  Nous le faisons en fournissant un financement pour aider les entreprises à embaucher plus de personnes, à fournir des services essentiels,  en mobilisant les capitaux nécessaires, et en fournissant des services de conseil pour assurer le développement durable. Dans cette épode d’incertitude économique mondiale, nos nouveaux investissements ont atteint un montant record de 18 milliards durant l’exercice 2010.

Pour plus d’informations, visitez le site www.ifc.org.

A propos de leo Burundi :

Leo Burundi, filiale de Orascom Telecom Holding (OTH), à travers Telecel Globe, est le premier opérateur des télécommunications au Burundi. Il fournit des services vocaux depuis 1993 et les services de données depuis 2007. Avec plus d’un million d’abonnés actifs, il détient la plus grande part du marché Burundais  composé de 6 opérateurs mobiles et fixes. Fidèle à sa politique avant-gardiste, leo a lancé récemment les services d’Internet à Très Haut Débit et du 3G afin de désenclaver le Burundi en facilitant l’accès à l’Internet du plus grand nombre de burundais à des prix très abordables. Leader de son secteur, leo est l’une des principales multinationales installées au Burundi et un contributeur majeur à l’économie nationale, en termes de recettes fiscales et des emplois directs et indirects.

A propos de Orascom Telecom :

Orascom Telecom est une société de télécommunications internationales, de premier plan qui exploite des réseaux GSM dans les marchés à forte  croissance, au Moyen-Orient, en Afrique et Asie, ayant une population totale sous licence d’environ 515, avec en moyenne, un taux de pénétration de téléphonie mobile d’environ 47% au 30 juin 2011. Orascom Telecom exploite des réseaux GSM en  Algérie (OTA), Pakistan (Mobilink), Egypte (Mobinil), Bangladesh (Banglalink), Corée du Nord (Koryolink), et a un actionnariat indirect dans Globalive Wireless Canada (Wind Mobile). En outre, il a une prise de participation indirecte dans Telecel Zimbabwe et à travers sa filiale Telecel Globe, OTH opère également au Burundi et en Centrafrique.  Orascom Telecom a atteint plus de 105 millions d’abonnés au 30 juin 2011.