La diaspora burundaise lance un projet de "médecine scolaire" au bercail
Education

PANA, 15 décembre 2011

Bujumbura, Burundi - Un projet de "médecine scolaire" devrait démarrer par quelques écoles-pilote du primaire et secondaire dès la rentrée scolaire 2011-2012 grâce à une initiative bénévole de la diaspora burundaise établie en Europe, a annoncé jeudi une source humanitaire à la PANA à Bujumbura.

L’annonce émane de la présidente de l'ONG Education universelle en Afrique (EDUAF), Mme Mélanie Ntahorutaba, établie au Luxembourg. EDUAF n’en est pas à sa première initiative au Burundi où elle a déjà construit un collège communal dans le Sud du pays grâce à la collecte de dons.

Concernant le nouveau projet, des contacts avec le ministère burundais de la Santé et celui de l'Education nationale sont en cours en vue de voir ensemble les modalités de collaboration à la mise en œuvre effective d’une médecine scolaire qui faisait jusque-là défaut dans le pays, a-t-elle laissé entendre.

Par ailleurs, une formation préalable du personnel médical, paramédical et psychosociopédagogique sera dispensée par des spécialistes avant le démarrage effectif du projet, d’après la même source qui a rappelé que l’idée inédite d’une médecine scolaire se réfère à la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui en fait un 'état de bien-être physique, psychique et social'.

Dans le cas précis du Burundi, les buts poursuivis par le projet d’une médecine scolaire sont ceux de 'garantir un suivi médical de base à l'ensemble des élèves de l'enseignement primaire et secondaire général, technique et professionnel; protéger la santé des apprenants du système éducatif afin que d'éventuels problèmes de santé n'entravent pas les études; être particulièrement attentif aux problèmes potentiels des élèves vulnérables'.

Les services sanitaires qui vont être donnés aux enfants du primaire et du secondaire portent sur la vérification du poids et de la taille, l’examen clinique complet, le contrôle bucco dentaire, le contrôle de l'audition, de la vue, l’examen des urines, le dépistage de la tuberculose et des maladies contagieuses comme la tuberculose, le VIH/SIDA, la malaria ou encore le contrôle et le rattrapage des vaccins.

Le projet compte également promouvoir l'hygiène en général, la protection de l'environnement et l'assainissement, apporter une information sexuelle pour prévenir les grossesses non désirées et les Infections sexuellement transmissibles en milieu scolaire.