L'ancien président Ntibantunganya appelle la jeunesse burundaise à se mobiliser
Analyses

@rib News, 25/12/2011

FACE AUX MENACES QUI PÈSENT SUR LA PAIX, LA DÉMOCRATIE ET LA STABILITÉ, LA JEUNESSE BURUNDAISE DOIT SE MOBILISER

NTIBANTUNGANYA Sylvestre

Ngozi, 22 décembre 2011

Sylvestre NtibantunganyaINTRODUCTION

1. Les nouvelles en provenance ou autour du Burundi en cette fin de l’année  2011 ne sont pas  encourageantes. Un rapport publié par le PNUD classe le pays au troisième rang mondial des pays les plus pauvres du monde. Aussi, le Burundi tient toujours la palme d’or dans la corruption : il est le pays  le plus corrompu  de  la Communauté de l’Afrique de l’Est, le troisième pays le plus corrompu en Afrique et le 8ème pays le plus corrompu du monde. À côté de ces thermomètres internationaux peu reluisants, le massacre d’une quarantaine de personnes à Gatumba, les  « déclarations de guerre » de « mouvements  politiques armés », les assassinats politiquement ciblés souvent reportés par les médias et les organisations de défense des droits de l’homme, le rétrécissement menaçant des libertés publiques…  font planer des incertitudes et des peurs sur l’avenir de la paix, de la démocratie et des libertés publiques au Burundi.

Le bond de 9 places réussi ces derniers mois par le pays en ce qui concerne le « doing business » ainsi que l’accroissement jusqu’à 215 dollars américains du produit intérieur brut par habitant sont loin de faire décoller le pays. Ainsi, le Burundi a-t-il toujours besoin  de sérénité et d’apaisement pour se consacrer à la construction de son développement économique et social. À la veille de la mise en place et l’actionnement des mécanismes de la justice transitionnelle dès le début de l’année 2012, la commémoration, dès le 29 avril 2012, du 40ème anniversaire des graves événements de 1972, la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale le 1er juillet 2012, la commémoration, l’année suivante, du 20ème anniversaire de la démocratie et, en même temps , l’assassinat du premier Chef de l’État burundais démocratiquement élu au suffrage universel direct et des violences qui ont suivi,  les burundais sont appelés, plus que jamais, à faire preuve de  plus d’engagement dans la promotion et la consolidation de la paix, de la sécurité, de la démocratie et du développement…

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