Burundi : La couverture en moustiquaires imprégnés atteint 94,6%
Santé

@rib News, 26/04/2012 – Source Xinhua

Le couverture nationale en moustiquaires imprégnés d'insecticides contre le paludisme atteint 94,6% en 2011 au Burundi, a fait savoir le directeur général des services de santé et de lutte contre le sida, Liboire Ngirigi.

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée le 25 avril avec comme thème central "Maintenir les progrès, sauver des vies : Investir dans la lutte contre le paludisme", M. Ngirigi a rappelé que trois campagnes de masse de distribution de moustiquaires avaient été menées dans toutes les 17 provinces du pays depuis 2009.

Cette année, grâce au financement du Fonds Mondial de Lutte contre le Paludisme et de la Croix-Rouge, des groupements spéciaux tels que les écoles à internat, les prisons, les orphelinats, les couvents, ainsi que les camps militaires et policiers seront couverts dans la distribution des moustiquaires imprégnés d' insecticides.

Une campagne nationale de renouvellement des moustiquaires est prévue en février 2014, a affirmé l'officiel burundais. L'autre stratégie initiée en 2011, particulièrement dans les provinces de Ngozi et de Kayanza(nord) qui enregistre un taux élevé de prévalence du paludisme, est la pulvérisation intradomiciliaire.

Dans les deux entités provinciales, deux campagnes de pulvérisation ont été menées en 2011 avec un taux de couverture de 96,8% des ménages ciblés. M. Ngirigi a aussi affirmé que le gouvernement avait pris des mesures d'accessibilité rapide aux soins en matière de prise en charge des cas de paludisme.

Il a cité l'accès gratuit au traitement de première ligne de toute la population burundaise depuis mai 2009, la prise en charge des grandes pathologies de la grossesse qui prend en compte le paludisme grave chez la femme enceinte depuis 2010 et la prise en charge totale des maladies chez les enfants de moins de 5 ans, qui prend en compte le paludisme grave depuis 2006.

Les interventions déjà menées ont permis de réduire les cas de paludisme depuis l'année dernière dans certains districts à potentiel épidémique, a-t-il dit.