Situation sécuritaire préoccupante en Afrique centrale
Afrique

PANA, 16 mai 2012

Bujumbura, Burundi  - La 34ème réunion des experts du Comité consultatif permanent des Nations unies en Afrique centrale (UNSAC) a pris fin mercredi, à Bujumbura, sur un bilan préoccupant de la situation géopolitique et sécuritaire globale dans les 11 pays membres.

Les conclusions finales de la rencontre de trois jours montrent, en substance, que la sous-région a continué à faire face à de nombreux défis sécuritaires, malgré les efforts qui ont été fournis à des niveaux divers pour prévenir et gérer les conflits.

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UNSAC doivent se réunir à leur tour dans la capitale burundaise du 17 au 18 mai pour plancher sur les conclusions des experts qui ont trouvé que la situation dans cette partie centrale du continent africain a été aggravée encore plus par la crise financière mondiale et les répercussions de la guerre en Libye et l’instabilité entre les deux Soudan.

Au niveau des Etats de la sous-région, la rencontre de Bujumbura a encore relevé une nette recrudescence de la criminalité et du grand banditisme, surtout dans les grandes villes.

D’autre part, certains pays d’Afrique centrale continuent à faire face à des crimes rituels et, de manière générale, aux violations massives des droits de l’Homme.

La réunion a, d’un autre côté, retenu que, dans l’ensemble, des 'progrès notoires', dans la consolidation des processus démocratiques et le fonctionnement régulier des institutions dans la plupart des Etats membres, ont été observés.

La 33ème réunion de l’UNSAC s’était tenue à Bangui, en Centrafrique, au mois de décembre 2011.

Elle avait été marquée par la prise de plusieurs décisions, dont l’adoption d’une déclaration sur une feuille de route pour la lutte contre le terrorisme et la non-prolifération des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale.