@rib News, 23/05/2012 – Source Xinhua

Les pays est-africains ont accepté d'harmoniser les mécanismes de surveillance pour détecter les traces de la résistance du parasite parmi les médicaments antipaludiques recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Les officiels, les chercheurs et les bailleurs de fonds réunis à Nairobi pour le forum des acteurs de la résistance aux médicaments antipaludiques ont reconnus mercredi que le Kenya, l'Ouganda, la Tanzanie, le Burundi et le Rwanda étaient vulnérables à un afflux de médicaments contrefaits ou sous les normes repoussés par le parasite à l'origine du paludisme.

Le forum de Nairobi a lancé un vaste plan d'action pour guider les activités futures visant à combattre le problème de la résistance aux médicaments antipaludiques dans les cinq pays est- africains.

« La résistance est une menace majeure pour le programme d'éradication du paludisme dans l'ensemble de l'Afrique de l'est. Il faut établir une feuille de route d'urgence, concerter les actions pour détecter et contenir cette menace avant qu'elle n'ait un effet boule de neige », a souligné Ambrose Talisuna, directeur scientifique est-africain, du Réseau mondial de la résistance antipaludique Worldwide Antimalarial Resistance Network (WWARN).

Il a déclaré à Xinhua que ce plan d'action présente les mesures concrètes que les pays prendront pour renforcer la surveillance, la recherche et le partage d'informations sur la résistance des médicaments au parasite.