EAC : Un projet de réseau rapide fait face à d'immenses défis
Cooperation

@rib News, 28/05/2012 – Source Xinhua

La Communauté de l'Afrique de l'Est (East African Communauty - EAC) a vu la mise en œuvre du projet régional d'Infrastructures à Large Bande (EAC-BIN) se heurter à d'immenses défis, a déclaré lundi à Bujumbura M. Jean Rigi, Secrétaire Permanent au ministère burundais à la présidence chargé des Affaires de la EAC.

M. Rigi a tenu ces propos devant les participants au 19e congrès de l'Organisation des Communications de l'Afrique de l'est (EACO) qui regroupe les agences en charge de la régulation des télécommunications dans les pays membres de l'EAC.

Les défis, selon l'officiel burundais, sont la non- harmonisation des régimes de licences de communication, l'absence des politiques sur le partage des infrastructures de communication, ainsi que le manque d'une institution dont le mandat et la capacité est de gérer ou réguler les infrastructures régionales.

Le projet EAC-BIN vise à réduire le coût et à améliorer la qualité des services de communication par la mise en place d'un réseau haut débit transfrontalier au sein de l'EAC.

M Rigi a rappelé que d'autres projets et programmes intégrateurs de l'EAC dans le secteur des télécommunications sont en train d'être mis en oeuvre, dont le projet de feuille de route pour la transition de l'analogie au numérique au niveau de la radio diffusion, le projet d'une stratégie de développement des Postes, ainsi que le projet de réforme et d'harmonisation des lois dans le secteur sous examen.

L'EACO a pour objectifs d'harmoniser la politique et les cadres légaux et règlementaires en matière des télécommunications dans la région, de promouvoir le développement des services postaux, des télécommunications, de radiodiffusion sonore et télévisuelle, et d' assurer les services de communications sûres et rapides, fiables et abordables au sein de l'EAC, a indiqué pour sa part la ministre burundaise des Télécommunications, de l'Information, de la Communication et des Relations avec le Parlement, Mme Concilie Nibigira, dans son mot de circonstance, à l'ouverture de ce congrès de quatre jours.

Le congrès a réuni les représentants du Rwanda, de l'Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie et du Burundi.