Nouvelles locales du vendredi 15 juin 2012
Nouvelles locales

@rib News, 15/06/2012

Droits de l’homme

- Le président de l’APRODH Pierre Claver Mbonimpa se réjouit de la décision du Parquet de Bujumbura Rural de relâcher les 23 personnes qui avaient été soupçonnées d’aller s’enrôler dans les groupes armés et qui avaient été appréhendées à Gatumba où elles avaient passé 3 jours dans les cachots de la police. Il affirme que c’est un exemple de la rapidité des enquêtes qui est à suivre par les différentes personnes chargées d’instruire. [Rpa/Isanganiro]

Sécurité

- L’épouse du Major Jean Petit Nduwimana, qui aurait été tué par la documentation nationale, demande au chef de l’Etat de faire tout son possible pour qu’elle puisse retrouver son mari. Elle dit cela au moment où certaines informations parlent de la mort de ce Major, ancien président de la ligue des jeunes Imbonerakure, la milice du parti au pouvoir CNDD-FDD, et ancien agent de la documentation. Elle demande donc au président de la République de lui venir en aide puisque ce Major a été son meilleur ami surtout au champ de bataille. [Rpa]

- Le porte-parole adjoint du président de la République, Willy Nyamitwe, fait savoir que la présidence ne dispose pas de nouvelles de cet ancien Major. Quant à la documentation nationale, son porte-parole fait savoir que selon des informations à leur disposition, il serait déjà arrivé en Angola. [Rpa]

- Un corps sans vie d’une vielle femme de plus de 90 ans a été découvert dans une maison en commune urbaine de Kinama. Ses voisins se sont inquiétés de ne pas la voir se réveiller et ont foncé la porte et ont découvert qu’elle avait rendu l’âme. Des soupçons pèsent sur un certain Iddi Masumbuko qui voulait exproprier cette vielle de sa parcelle dans laquelle elle vivait depuis 50 ans. [Rpa]

- Deux corps sans vie ont été découverts à l’embouchure de la rivière Rusizi avec le lac Tanganyika. L’un avait des signes de tortures et la tête coupée. Les pêcheurs qui les ont vus affirment qu’il y en a un autre tout près de Kajaga. Ils demandent aux autorités et aux bienfaiteurs de venir enterrer ces corps afin d’éviter des maladies. [Rpa]

- Un habitant du quartier Gokoto de la commune urbaine de Musaga répondant au nom d’Eric Ndayiragije affirme qu’il est pourchassé par des individus qui seraient de la documentation nationale. Ce démobilisé ancien combattant du FNL sous le grade de Major est accusé de dresser des listes des personnes qui vont s’enrôler dans les groupes armés dans la Kibira et au Congo. Il accuse un certain Joris, agent de la documentation d’être commanditaire de cette chasse. Il demande que sa sécurité soit assurée car il affirme avoir fui son domicile alors qu’il a une famille sous sa responsabilité. [Rpa]

Justice

- Le président du PARSEM affirme que le procureur de la République devrait prendre en mains la question d’un groupe de corrompus dont l’Ombudsman burundais a parlé ces derniers jours. il devrait aussi faire des enquêtes sur la somme colossale que l’Ombudsman aurait déposée dans une banque en Belgique. [Isanganiro/Bonesha/Rpa]

- Dans le même sens, le président de l’association militant pour les droits des enfants dénommée « Ayons pitié de lui » a lancé un appel au président de la République de bien vouloir s’occuper de la question de cet argent que l’Ombudsman aurait déposé en Belgique. Il se dit très choqué par le fait que cet argent est déposé à l’étranger alors que le pays manque cruellement de devises. Il faut donc, selon lui, que cet argent revienne au pays pour aider les enfants en difficultés. Il demande en outre au président de la République de mettre en place une commission composée de parlementaires pour qu’ils étudient le fond de la question afin que, s’il s’avère que l’Ombudsman est fautif, il devra démissionner. Mais, en attendant, qu’il ne fasse pas des apparitions publiques. [Rpa/Isanganiro]

Education

- Selon le syndicat des enseignants de l’école primaire, il y aurait une décision en cours de préparation qui exigerait aux enseignants de l’école de primaire à acheter des tricots qu’ils porteront le jour de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du pays à un prix exorbitant de 22.000FBu. La présidente de ce syndicat dit ne pas comprendre comment une telle mesure pourrait être prise alors que les autres dignitaires des services publics vont acheter des tricots de 6.000FBu alors même qu’ils sont les mieux payés par rapport aux enseignants. [Rpa]