@rib News, 01/07/2012 – Source Belga

Les ministres belges des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, Didier Reynders et Paul Magnette, ont salué dimanche soir l'intensité des relations belgo-burundaises à la veille de la commémoration du 50ème anniversaire de l'indépendance de ce petit pays d'Afrique centrale, administré durant près de quarante ans par la Belgique.

Ils ont toutefois prévenu que le Burundi avait « encore du chemin à parcourir » sur la voie de la démocratie et du développement, après des années de guerre civile.

« Il reste au Burundi du chemin à parcourir, notamment dans le domaine du développement socio-économique, de la justice et de la lutte contre la corruption. Et ces routes-là en particulier ne sont pas toujours toutes pavées ou tarmaquées », a affirmé M. Reynders lors d'une réception donnée par l'ambassade de Belgique à Bujumbura à l'occasion de la visite du prince héritier, Philippe, et de son épouse Mathilde, pour participer aux cérémonies du cinquantenaire de l'indépendance.

« Mais le Burundi y travaille », a ajouté le chef de la diplomatie belge, assurant que « pour relever ces défis », le Burundi sait « qu'il a un ami à ses côtés, puisque la Belgique est son premier partenaire de développement ».

La Belgique est engagée dans une série de domaines-clefs pour l'avenir du pays: les piliers traditionnels de la coopération comme l'éducation, la santé et l'agriculture, mais aussi la promotion de la bonne gouvernance via des mesures très concrètes, l'appui à la formation et à la professionnalisation de la police ou encore le renforcement de la formation continue des magistrats.

« La visite du couple princier vous prouve l'importance de votre pays pour la Belgique », a pour sa part souligné M. Magnette devant un parterre de personnalités burundaises, des membres de l'importante communauté belge et de représentants de pays tiers.

La Burundi célèbre lundi en grande pompe le 50e anniversaire de son indépendance, acquise après près de 40 ans de tutelle exercée par la Belgique.