Nkurunziza tire un bilan "très satisfaisant" de 50 ans d’indépendance
Politique

PANA, 01 juillet 2012

 Bujumbura, Burundi - La célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi a donné l’occasion, dimanche, au chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, de tirer un bilan "très satisfaisant" des réalisations à la faveur du recouvrement de la souveraineté nationale, le 1er juillet 1962.

Le Burundi est une ancienne colonie belge et au nombre des réalisations post-coloniales, le président Nkurunziza a passé en revue plusieurs secteurs de la vie nationale qui ont réalisé des progrès considérables.

Dans le secteur des finances, il y avait seulement 4 banques au moment de l’accession à la souveraineté nationale et aujourd’hui, le pays en compte 10, auxquelles s’ajoutent 26 fonds de crédits ainsi que des institutions de micro finance, a-t-il relevé dans son message de circonstance à la nation.

Dans le domaine de l’éducation, le pays comptait, en 1962, environ 3.600 classes au niveau de l’enseignement de base, pour 140.000 écoliers.

Aujourd’hui, 'nous atteignons 3.960 écoles qui totalisent plus de 24.500 salles de classe, avec un effectif avoisinant 2 millions d’écoliers', a-t-il poursuivi.

Quant à l’enseignement secondaire, les salles de classe ne dépassaient pas le nombre de 270, pour un effectif de 4.000 élèves, contre actuellement 1.213, pour un effectif évalué à plus de 382.000.

A l’université, il n’y avait qu’un établissement d’Enseignement supérieur, avec 53 étudiants à l’heure de l’Indépendance. Aujourd’hui, le Burundi compte 29 universités et instituts supérieurs pour un effectif  de 35.000 étudiants.

Dans le secteur de la santé, le pays comptait uniquement 14 hôpitaux à l’indépendance, contre aujourd’hui 64 et 827 centres de santé. Le pays n’avait, par contre, aucun docteur en médecine alors qu’il en compte actuellement 710.

Dans le domaine de l’énergie électrique, le Burundi n’avait qu’une seule centrale hydro-électrique, contre 23 à l’heure de la célébration de 50 ans d’indépendance nationale.

Au niveau des infrastructures, le pays disposait de seulement 3.000 kilomètres de pistes en terre et de routes bitumées, contre, aujourd’hui, 7.000.

Dans le domaine de l’information et des télécommunications, les Burundais qui avaient au moins un poste récepteur se comptaient sur le bout des doigts, mais aujourd’hui, on retrouve des radios dans tous les ménages, pendant que les émetteurs de télévision continuent à étendre leur réseau sur tout le pays, sans parler de téléphones fixes et de la téléphonie mobile qui prennent de l’ampleur, a encore relevé le président Nkurunziza.

Dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, avant l’indépendance, aucun Burundais de formation universitaire n’existait. Aujourd’hui, le pays en compte 1.743.

S’agissant du secteur judiciaire, aucun juriste burundais de niveau universitaire n’existait avant l’indépendance nationale alors qu’ils arrivent aujourd’hui à 700.

"Quant aux forces de défense et de sécurité, il n’y avait aucun Burundais dans leurs rangs. Aujourd’hui, cette institution appartient exclusivement aux Burundais", a-t-il encore rappelé.