Le Burundi veut rompre le contrat avec la société américaine Pivotech
Economie

@rib News, 24/07/2012 – Source Xinhua

 Le ministre burundais de l'Energie et des Mines Côme Manirakiza a annoncé que son ministère est prêt à mettre en demeure la société américaine Pivotech spécialisée en matière de production d'électricité pour avoir failli à l'exécution d'un contrat qu'elle a signé avec le Burundi il y a un an.  

Le contrat de produire de l'électricité a été signé en septembre 2011 pour le compte de la Régie de Production et de Distribution de l'Eau et de l'Electricité (REGIDESO).

« Mais jusqu'aujourd'hui, rien ne montre la présence de Pivotech dans ce pays, à part quelques correspondances par e-mail qui nous mettent dans l'espoir, alors que bientôt c'est la fin du contrat plus précisément au mois de septembre prochain. Nous sommes en train de voir comment mettre fin à ce contrat et faire des contrats avec d'autres », a déclaré M. Manirakiza lundi au cours d’une réunion avec les travailleurs de la REGIDESO.

En octobre 2011, le ministre burundais de l'Energie et des Mines d'alors, Moïse Bucumi, avait promis aux Burundais que la production de l'énergie allait augmenter dans quatre mois grâce à la signature d'un contrat avec la société Pivotech qui avait promis de produire au moins 25 mégawatts durant les quatre mois.

Aux termes de ce contrat, la société devrait monter ses centrales, produire l'énergie et la vendre à la REGIDESO qui devrait lui payer les consommations effectuées.

« Nous regrettons aujourd'hui que cette société nous ait fait perdre du temps », a souligné le ministre Manirakiza.  

Depuis une semaine, le Burundi a replongé dans le système de rotation dans la distribution quotidienne des 5 mégawatts produits en cette période suite à une pluviométrie qui n'a pas été bonne au cours de l'année pour permettre une bonne quantité d'eau de retenue sur les principaux barrages des centrales hydroélectriques du pays et sous régionaux (RUZIZI I et RUZIZI II partagés entre le Burundi, le Rwanda et la RDC).