Burundi : l'ONU regrette les peines contre un activiste des droits humains
Droits de l'Homme

@rib News, 28/07/2012 – Source Xinhua 

Le Bureau des Nations Unies au Burundi a déclaré regretter la lourdeur des peines prononcées contre Faustin Ndikumana, représentant légal de l'ONG locale Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l'Evolution des Mentalités (PARCEM), poursuivi pour des déclarations fausses en matière de corruption concernant un ministre.  

« Le BNUB constate avec regret la sévérité des condamnations ainsi prononcées par la Cour Anti-corruption dans cette affaire », c'est-à-dire cinq ans d'emprisonnement et 500.000 de Fbu d'amende (345 USD) et 10 millions de Fbu (6.897 USD) de dommages et intérêts au profit du plaignant, le ministre de la Justice Pascal Barandagiye.

Vladimir Monteiro, chargé de l'information au sein du BNUB, a indique que son organisation a voulu souligner le rôle essentiel de la société civile dans la promotion d'un Etat de droit et la nécessité pour toutes les institutions de la République d'établir un climat dans lequel la société civile peut mener ses activités en toute liberté et contribuer à l'effort de moralisation de la vie publique tout en respectant scrupuleusement la loi.  

Faustin Ndikumana a été condamné pour avoir dénoncé, en février 2012, les cas de corruption dans le ministère de la Justice. Son avocat a promis d'interjeter appel.