@rib News, 18/09/2012 – Source Xinhua

Le ministre burundais de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Jean-Jacques Nyenimigabo, a lancé mardi les activités préliminaires du processus d'inscription du tambour ingoma sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité initiée par l'UNESCO.

M. Nyenibigabo a précisé que le Burundi a opté pour la valorisation de l'ingomaA parce que ce tambour représente l’identité culturelle burundaise depuis la période monarchique où il incarnait le symbole du pouvoir.

Une fois inscrit sur cette liste, il sera revalorisé et aidera le Burundi à « vendre » son identité culturelle à travers le monde, a expliqué M. Nyenimigabo.

Pour lui, un autre avantage de l'inscription de l'ingoma sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité est l'aspect de protection efficace de ce patrimoine culturelle burundais et éviter le piratage.

Les responsables des communautés, les groupes et individus concernés par l'ingoma étaient invités mardi à entamer l’élaboration du dossier de l'inscription de patrimoine culturelle burundaise sur cette liste, qui est transmis habituellement au siège de l'UNESCO à Paris avant le 31 mars de chaque année pour analyse.

Toutefois, certains participants ont déploré que l'ingoma, naguère considéré comme une cérémonie rituelle lors des événements officiels sous la période monarchique, est aujourd’hui utilisé dans certaines festivités, à des fins commerciales.