Départ du 1er vice-président pour l’Assemblée générale de l’ONU
Diplomatie

PANA, 25 septembre 2012

 Bujumbura, Burundi - Le premier vice-président du Burundi, en charge des questions politiques et sécuritaires, Térence Sinunguruza, a quitté Bujumbura, mardi, à destination de New York, aux Etats Unis, où il va représenter son pays à la 67ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies.

Peu avant de prendre l’avion, l’émissaire du pouvoir burundais a déclaré qu’il profitera de la tribune des Nations unies pour donner le point de vue de son pays sur les questions préoccupantes de l’heure à travers le monde.

Le vice-président Sinunguruza va encore mener des contacts bilatéraux et multilatéraux à New York afin de rallier le plus grand nombre de pays à la prochaine conférence des partenaires au développement du Burundi qui est prévue les 29 et 30 octobre 2012 à Genève, en Suisse.

La conférence vise à lever des fonds dont le Burundi a besoin pour financer le Cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté sur les trois prochaines années, qui va nécessiter un montant prévisionnel de plus de 2,2 milliards de dollars américains.

Le Burundi est admis à bénéficier des appuis financiers de la communauté internationale depuis qu'il a renoué avec la paix et la sécurité à la faveur de l'accord global de cessez-le-feu de 2005 dont la mise en application a été supervisée par plus de 5.000 Casques bleus des Nations unies.

Le vice-président burundais a indiqué par ailleurs qu'il allait évoquer à la tribune des Nations unies le sort d'autres pays en difficulté, comme la Somalie ou encore la République démocratique du Congo (RDC).

Le Burundi fait partie du cercle encore restreint de pays qui ont accepté de contribuer aux troupes de maintien de la paix en Somalie sous le mandat des Nations unies et la bannière de l’Union africaine.

La RDC préoccupe également son petit voisin de l’Ouest par la reprise des combats entre différents mouvements rebelles et les forces loyalistes.

Les Burundais résidant en RDC en font les frais et plus de 400 d'entre eux ont fui ces derniers jours les hostilités pour se mettre à l'abri au bercail.