PANA, 24 octobre 2012

Bujumbura, Burundi - La Force de défense nationale (FDN) du Burundi a fait état, mardi, de combats qui l’opposent depuis lundi à un groupe armé venu de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, mais sans plus de précisions pour le moment sur l’identité exacte des "assaillants" ou encore l'ampleur d’éventuels dégâts matériels et humains des affrontements.

Le porte-parole de la FDN, le colonel Gaspard Baratuza, s'est contenté de déclarer, au cours d’une conférence de presse, que le moment n’était pas encore venu d’établir l'identité et le bilan des dégâts avant l’arrêt définitif des combats-poursuite encore en cours.

La seule précision du porte-parole de la FDN est que le groupe armé tente difficilement, depuis lundi, de s’infiltrer dans la Kibira, une réserve naturelle du Nord-ouest du Burundi qui a servi de repère aux mouvements rebelles des années passées de guerre civile dans le pays.

Les populations des localités où se déroulent les combats de ces dernières 48 heures n’avaient pas encore regagné leur domicile, mardi à la mi-journée, ont rapporté les correspondants locaux des médias dans le Nord-ouest du Burundi.

Les mêmes sources ont encore fait état d’au moins une personne tuée et un captif parmi les assaillants, ainsi que des blessés en nombre indéterminé dans les rangs des forces gouvernementales qui sont sur le front.

Des infiltrations en provenance de la RDC, suivies d’attaques des localités et positions policières et militaires proches de la Kibira, se sont multipliées ces derniers temps.

L’insécurité débordante dans l’Est de la RDC a, par ailleurs, déjà poussé des centaines de citoyens à demander un asile au Burundi.