@rib News, 26/10/2012 – Source Xinhua

A l’ occasion de la Journée mondiale de l'habitat célébrée vendredi, le directeur général de l'Urbanisme et de l'Habitat au ministère burundais ayant dans ses attributions la question du logement, Bosco Nsabumuremyi, a plaidé pour l'accès au premier logement particulièrement en faveur des Burundais à faible et revenus moyens.

Pour M. Nsabumuremyi qui s'est exprimé lors d'un point de presse vendredi à Bujumbura, cette situation découle d'un certain nombre de défis à relever, comme le manque d'attirance des investisseurs publics et privés par ce secteur, la rareté des terres domaniales, l'absence des schémas directeurs d'aménagement du territoire, la non-actualisation des textes de lois déjà existants, l'exode rural et la problématique relative à la question de démographie galopante dans le pays.

Il estime toutefois que la situation actuelle en matière de l’habitat s'est améliorée au cours de la dernière décennie en comparaison avec les années antérieures.

La ville de Bujumbura, a-t-il fait remarquer, s'est considérablement agrandie, avec plus de 4.800 hectares occupés par les habitations sur un périmètre de 6.000 hectares réservé aux infrastructures.

Dans la perspective de développer ce secteur de l'habitat, a-t-il annoncé, des avantages d'investissement tels que l'exonération des matériaux de construction seront négociées auprès du gouvernement pour inciter les opérateurs économiques à investir dans le domaine du logement.

Actuellement, a-t-il révélé, les services burundais de l'urbanisme sont à pied d'œuvre pour le développement des villes de l'intérieur du pays et des villes satellites (frontalières avec la ville de Bujumbura) pour désengorger la capitale burundaise implantée dans la plaine de l'Imbo (Ouest) à terres fertiles.

Par ailleurs, a affirmé M. Nsabumuremyi, une place de choix sera accordée aux logements collectifs en location-vente ainsi que les regroupements en villages.