Les acteurs se mobilisent pour la conférence du Burundi à Genève
Economie

PANA, 26 octobre 2012

Bujumbura, Burundi - Les premières délégations officielles ont commencé, jeudi, à prendre l’avion pour Genève, en Suisse, où va se tenir, du 29 au 30 octobre, la très attendue conférence internationale des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux du Burundi, a appris la PANA de source officielle à Bujumbura.

C’est la délégation gouvernementale conduite par le deuxième vice-président de la République, en charge des questions économiques et sociales, Gervais Rufyikiri, qui est partie la première à Genève où le pays attend de ses partenaires au développement quelque 2,1 milliards de dollars américains pour financer le Cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté (CSLP) sur les trois prochaines années.

La société civile et le secteur privé vont également dépêcher des délégués à la conférence de Genève où pas moins de trois cent participants de l’intérieur et de l’extérieur sont attendus.

La conférence a été préparée minutieusement et de longue date par les différents secteurs de la vie socioprofessionnelle nationale qui doivent parler d'une seule voix à Genève. La rencontre se présente sous de bons auspices pour le gouvernement burundais qui devait remplir certains préalables pour prétendre à la manne de la très regardante communauté internationale des bailleurs de fonds.

La Banque mondiale a délivré ces derniers jours un satisfecit au gouvernement burundais pour avoir su améliorer le climat des affaires par des réformes en profondeurs.

A la veille de la conférence de Genève, des organisations internationales œuvrant à la bonne gouvernance économique, comme Transparency International, ont classé le Burundi au deuxième rang des pays de la Communauté est-africaine (EAC) de libre échange qui se sont caractérisés par un bon niveau de lutte contre la corruption en 2012.

L’aide extérieure au développement du Burundi pèse, par ailleurs, pour plus de 50% aujourd’hui encore dans le budget général de l’Etat, d’où les attentes très fortes des Burundais de la conférence de Genève par ces temps de récession économique aussi bien au niveau national qu’au niveau international.