Burundi : porter la production de café de 17.000 à 34.000 tonnes par an

PANA, 20 novembre 2012

Bujumbura, Burundi - En vue d'améliorer de manière significative et compétitive le rendement de la filière-café du pays, la ministre burundaise de l'Agriculture et de l'Elevage, Mme Odette Kayitesi, a annoncé mardi son ouverture au partenariat extérieur à travers des contacts avec la maison suisse de négoce de café "Sucafina" et sa fondation Kahawatu (café populaire en swahili).

La culture du café occupe plus de la moitié de la population active du Burundi, procurant des revenus familiaux à quelque trois millions d’individus, générant 86 pc des recettes en divises fortes du pays et contribuant pour 11 pour cent  à son Produit intérieur brut.

La première prise de contact avec la maison suisse 'Suficana' a eu lieu en marge de la conférence internationale des partenaires au développement du Burundi tenue les 29 et 30 octobre derniers, à Genève, en Suisse.

Depuis lundi, ce contact s'est concrétisé à Bujumbura avec le lancement officiel du partenariat pour le développement de la filière-café qui vise, à terme, porter la production nationale annuelle du Burundi de 17.000 tonnes actuellement à 34.000 tonnes.

Le mémorandum d’entente prévoit également l’augmentation des revenus des caféiculteurs, le recrutement d’agronomes qualifiés pour former les planteurs aux méthodes modernes de fertilisation et développer des pépinières afin de renouveler les vieux caféiers datant parfois des années 50.

Outre le café, le Burundi compte sur la culture du thé et du coton qui rapportent ensemble moins de 100 millions de dollars américains à l’exportation, soit un 10ème du budget annuel de l'Etat.