Des femmes aux postes-clé de l’Union burundaise des journalistes
Société

PANA, 03 décembre 2012

Bujumbura, Burundi - La journaliste Annick Ndayiragije, issue de la presse indépendante, a été élue, dimanche, en Assemblée générale, au poste de nouvelle Secrétaire générale de l’Union burundaise des journalistes (UBJ, syndicat) pour un mandat de quatre ans, en remplacement de Bertrand Bihizi de la Radiotélévision nationale du Burundi (RTNB, gouvernementale), a appris la PANA de source syndicale à Bujumbura.

Sa consœur, Marie Claire Ndikumana, également de la presse indépendante, a, quant à elle, été élue au poste de vice-présidente de l’UBJ, en remplacement de M. Jérôme Niyonzima.

Le président sortant, Alexandre Niyungeko, a été, par contre, reconduit dans ses fonctions qu’il occupait depuis 2008, date de la création du premier syndicat des journalistes au Burundi.

Les élections avaient été précédées par une large campagne de sensibilisation des femmes journalistes à élire et se faire élire aux postes de responsabilité de l’UBJ pour plus d’équité.

La campagne a bénéficié de l'appui matériel et financier de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui a, notamment, aidé dans l'organisation d'un séminaire-atelier sur le 'renforcement syndical des membres de l’Union burundaise des journalistes (UBJ): Sensibilisation des femmes journalistes à la participation active'.

D’après le président sortant, Alexandre Niyungeko, il y avait de l'injustice au regard de la quasi-absence de femmes au niveau du Bureau exécutif et des différentes commissions de l’UBJ.

L’Union burundaise des journalistes est un syndicat qui milite en faveur de l’amélioration des conditions de travail parfois précaires des hommes et femmes des médias au Burundi.

D’après toujours le président de l’UBJ, ce sont surtout les conditions de salaire qui posent des problèmes aux journalistes dont le travail ne correspond pourtant pas souvent à des heures fixes.