Les leaders politiques en exil pourraient rentrer au Burundi en 2013
Politique

@rib News, 08/01/2013 – Source Xinhua

 Le président du parti Sahwanya-FRODEBU (Front pour la Démocratie au Burundi) et en même temps président de l'Alliance des Démocrates pour le Changement au Burundi (ADC-Ikibiri), Léonce Ngendakumana (photo), a annoncé mardi que les leaders politiques en exil pourraient rentrer dans la première moitié de cette année pour se préparer aux élections.

« Nous avons baptisé l'année 2013 une année d'espoir, une année de rétablissement de la confiance dans le pays et une année de réconciliation nationale. C'est déjà un point de départ pour que ces gens puissent rentrer parce qu'ils doivent aussi s'inscrire dans cette logique (..). Nous avons l'espoir qu'ils seront présents au Burundi dans la première moitié de cette année », a annoncé Léonce Ngendakumana.

Le chef de l'Etat Pierre Nkurunziza et son gouvernement se sont engagés à tout mettre en œuvre pour que ces leaders soient présents au Burundi avant la préparation et l'organisation des élections de 2015 et le lancement du processus de la réconciliation nationale à travers la mise en place des mécanismes de la Justice transitionnelle.

« Ces leaders devraient contribuer d'une manière ou d'une autre au cours de cet atelier car, ils ont des propositions », a ajouté Léonce Ngendakumana.

Les principaux leaders de l'opposition qui sont en exil sont Agathon Rwasa, président du parti Front National de Libération (FNL), Léonard Nyangoma, président du Conseil National pour la Défense de la Démocratie (CNDD), Alexis Sinduhije, président du Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie (MSD) et Pascaline Kampayano, candidate malheureuse aux élections présidentielles de 2010 pour le compte de l'Union pour la Paix et le Développement (UPD).

Ces leaders sont partis en exil au lendemain des élections de 2010 qu'ils ont qualifiées de mascarades d'élections.

Pour Léonce Ngendakumana, ces leaders en exil ont toutefois peur de rentrer eu égard l'environnement politique et sécuritaire qui prévaut actuellement et exigeraient au gouvernement d'assurer leur sécurité, d'enclencher un dialogue pour que ceux qui ont été dépourvus de leurs partis leur soient restitués à leurs retours.

C'est le cas du FNL et de l'UPD qui ont écarté en deux ailes dont l'aile soutenue par le parti au pouvoir dans les deux partis.