Le Burundi souhaite voir d'autres CFA avec l'aide de la Chine
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@rib News, 25/01/2013 – Source Xinhua

Le ministre burundais de l'Enseignement des métiers et de la Formation professionnelle, Séverin Buzingo, a sollicité l'aide du Gouvernement chinois pour ouvrir des centres de formation artisanale (CFA) à l'intérieur du pays, surtout dans des régions où poussent les bambous et le rotin.

M. Buzingo s'est exprimé ainsi vendredi lors d'une cérémonie de remise de certificats à 33 lauréats de la 9ème promotion du CFA de la commune urbaine de Kamenge, au nord de la Mairie de Bujumbura, centre financé par la Chine.

Au cours de la cérémonie à laquelle était présent l'ambassadeur de Chine au Burundi, Yu Xuzhong, le ministre burundais a rappelé que cette formation assurée au CFA Kamenge, est dispensée par des experts chinois assistés par leurs collègues burundais.

Cette coopération qui a débuté en 1985 montre que « la Chine a entendu les objectifs que le gouvernement du Burundi s'est fixés, à savoir la formation en métiers des jeunes déscolarisés et non scolarisés pour qu'ils abandonnent la voie de la violence et de la délinquance qui commençaient à se faire remarquer à cause de la guerre », a-t-il indiqué.

De son côté, M. Yu a salué tous les experts chinois qui ont apporté leur savoir-faire aux jeunes burundais. Depuis la création du CFA Kamenge en 1985, a-t-il souligné, la Chine a déjà contribué à la formation de neuf promotions pour un enseignement technique et professionnel d'une durée de deux ans, avec un total de 306 Burundais formés.

Le CFA Kamenge comprend cinq sections de formations techniques, à savoir celle de fabrication des meubles en bambou, au rotin, en bois, la broderie et la couture.

Selon l'ambassadeur de Chine, sur demande du Gouvernement burundais une nouvelle équipe de formateurs chinois sera bientôt à Bujumbura pour démarrer la 10ème promotion de la formation technique et artisanale du CFA Kamenge.

Le Gouvernement chinois, a-t-il souligné, est heureux de constater que le gouvernement burundais, « attache une plus grande importance à la vulgarisation de l'enseignement de base et de métiers, en prenant une série de mesures en la matière, telles que la gratuité de base, une prolongation de la scolarité fondamentale jusqu'à neuf ans, un renforcement de l'enseignement des métiers, ainsi que la construction de plus de deux mille écoles primaires et secondaires lors des travaux communautaires ».