Signature le 24 février de l'Accord-cadre pour pacifier l'Est de la RDC
Afrique

@rib News, 17/02/2013 – Source AFP

 Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon se rendra le 24 février à Addis Abeba pour la signature de l'Accord-cadre régional qui doit permettre de pacifier l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué dimanche l'ONU. Cet Accord-cadre doit être signé par la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi, l'Angola, le Congo, l'Afrique du Sud et la Tanzanie.

M. Ban a envoyé vendredi les invitations à la cérémonie de signature de cet Accord conclu sous l'égide de l'ONU, a indiqué son porte-parole Martin Nesirky. M. Ban a l'intention de participer à cet événement le 24 février à Addis Abeba, a-t-il précisé. Tous les présidents invités se sont engagés à être présents ou à donner pouvoir à leur représentant pour signer l'Accord.

Ce plan régional de paix avait été présenté le 28 janvier au sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, mais les huit dirigeants africains ne l'avaient pas signé. L'ONU avait indiqué alors qu'il s'agissait d'un problème de procédure et pas de divergences de fond sur le contenu de l'accord.

L'Est de la RDC, riche en minerai, est soumis à l'activité de groupes armés locaux et étrangers. Depuis mai, l'armée combat le Mouvement du 23 mars, une rébellion que l'ONU dit soutenue par le Rwanda et l'Ouganda, ce que ces deux pays démentent formellement.

L'Accord, qui vise selon l'ONU à remédier aux causes profondes des violences récurrentes en RDC, prévoit notamment un renforcement des capacités de la Mission de l'ONU dans le pays (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe armé ou individu contribuant à déstabiliser l'Est du pays.

Parallèlement à ses efforts diplomatiques, l'ONU souhaite renforcer sa mission en RDC avec une brigade d'intervention forte de 2.500 hommes pour s'attaquer au M23 et aux autres groupes rebelles présents dans la région, selon des responsables de l'ONU.

La création de cette nouvelle brigade doit encore être entérinée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci a d'ores et déjà autorisé le déploiement de drones de surveillance en RDC pour contrôler notamment les éventuels mouvements d'armes et de combattants aux frontières.