@rib News, 26/02/2013 – Source Xinhua

La part du budget alloué à l’éducation reste faible dans les pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est (East African Communauty - EAC), a déploré Mme Eulalie Nibizi (photo), présidente du Syndicat des Travailleurs de l'enseignement du Burundi (STEB), lors d'un atelier régional pour les syndicats d'enseignants des pays de la CEA tenu lundi à Bujumbura.

Malgré les engagements que ces Etats prennent au niveau international, la part du financement qu'ils allouent à l’éducation reste très faible eu égard à l'effectif de la population et par rapport aux autres secteurs de la vie socio-économique.

L'autre défi à relever, a-t-elle poursuivi, est la motivation des enseignants. Ils sont démotivés et ont un niveau de considération très bas, qui s'observe au niveau de la qualité du dialogue.

Dans la plupart de ces pays, il n'existe pas de cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et les syndicats en vue d'un plan d'action commun qui doit conduire chaque Etat vers la réalisation de ses objectifs

Pour Mme Nibizi, les enseignants devraient obtenir la noblesse au niveau du traitement en matière de salaire. Les pays de la CAE connaissent également un problème de formation initiale et continue, a noté Mme Nibizi.

« Tant que le budget alloué à ce secteur est faible, principalement réservé aux salaires des enseignants, la qualité de la formation ne va pas s'améliorer », a-t-elle insisté.

De plus, l'environnement de l'apprentissage reste déficient, les classes sont exegues et les effectifs des écoliers sont trop élevés, a-t-elle encore signalé.