@rib News, 25/03/2013 – Source Xinhua

L'Union européenne (UE) appelle à des élections transparentes et fiables au Burundi en 2015, a déclaré lundi à Bujumbura M. Stéphane De Loecker, chef de la délégation de l'UE au Burundi.

L'ambassadeur De Loecker, qui s'adressait à la presse en marge d'une cérémonie d'ouverture d'un séminaire régional de formation en leadership et gestion des conflits en matière électorale et destiné aux institutions, a précisé que l'UE souhaite vivement que les scrutins de 2015 au Burundi soient les plus inclusifs possibles avec des résultats acceptés par toutes les sensibilités sociopolitiques nationaux et l'ensemble de la communauté internationale.

Pour l'UE, a-t-il poursuivi, l'intérêt de cette initiative de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) et du deuxième Programme d'Appui de l'UE à la CEEAC en matière de Paix et de Sécurité (PAPS II), est qu'il vise à aider les institutions qui seront associées à l'organisation des élections à mieux s'acquitter de leurs responsabilités électorales.

La position de l'UE, a-t-il insisté, est qu'il n'y ait pas de litiges après les élections et que ça se passe dans un climat serein et pacifique.

Pour cela, a-t-il poursuivi, il est très important que tous les cadres des ministères de l'Intérieur et de la Sécurité Publique, soient bien impliqués pour que les prochaines consultations électorales ne soient pas un rendez-vous manqué.

Sur la question des garanties nécessaires pour des élections apaisées à l'horizon 2015, l'ambassadeur De Loecker a souligné que tous les acteurs politiques « devraient se montrer responsables et respectueux les uns des autres ».

Il est important que tout le monde développe un programme politique, a-t-il ajouté, en faisant remarquer que l'objectif des formations politiques « ne doit pas être celui d'avoir des places quelque part dans un pouvoir, mais avoir un programme pour qu'on développe le pays pour le bien-être de la population ».

A ce sujet, il a promis que l'UE prévoit appuyer les partis politiques pour qu'ils développent ce genre d'approche, pour qu' ils aient une contribution constructive dans la perspective des élections afin que tous les burundais puissent voter pour des personnes pouvant les aider à se sortir de la misère.

Enfin, a-t-il conclu, pour un pays engagé dans un processus électoral comme le Burundi, le grand défi est de pouvoir prévenir et gérer les conflits électoraux.