Lancement du projet "Biodiversité et aires protégées du Burundi"
Société

@rib News, 21/05/2013 – Source Xinhua

Photo IwacuLe ministre burundais ayant en charge l'environnement Jean Claude Nduwayo a lancé mardi à Bujumbura le projet « Biodiversité et aires protégées du Burundi », appuyé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) à raison de 3.159.090 dollars américains.

Le projet a pour but de lever les barrières qui entravent la gestion efficace des aires protégées du Burundi, d'établir des synergies parmi les secteurs variés autour de la protection de l'environnement, a précisé le ministre Nduwayo.

Ce projet de quatre ans a aussi comme objectif de promouvoir l'autofinancement du système d'aires protégées au Burundi, et de renforcer l'intégration régionale, à travers les programmes transfrontaliers de conservation de la biodiversité entre le Rwanda, la République Démocratique du Congo (RDC) et la Tanzanie, a-t-il ajouté.

Ce projet, initié en juillet 2012, compte réaliser des activités de protection dans le parc national de la Kibira (Ouest) et le parc national de la Ruvubu (Est) en tant que sites pilotes, a-t-il encore dit.

Malgré tous les efforts fournis, a-t-il déploré, ces écosystèmes protégés sont confrontés à nombreuses menaces qui trouvent leur origine dans la pression démographique et la pauvreté des populations riveraines de ces aires protégées.

Les menaces à ces aires protégées sont notamment les feux de brousse, le braconnage, les défrichements culturaux, la carbonisation, la coupe du bois pour divers usages et l'extraction des mines et carrières, a-t-il noté.

La dégradation de la biodiversité a des retombés négatifs suite à la réduction ou à la dégradation des services environnementaux que fournissent les écosystèmes naturels.

Les feux de brousse et les défrichements culturaux combinés à des méthodes irrationnelles d'exploitation de la ressource terre, aboutissent à l'érosion, et à la pollution de l'eau.

De plus, a-t-il poursuivi, la coupe des forêts de montagne a abouti à la perturbation du climat et du régime hydrique avec comme conséquence la réduction des eaux dans les lacs.