De l’eau disponible mais mal répartie au Burundi
Société

PANA, 22/03/2009

 Bujumbura, Burundi - Le Burundi regorge d’énormes potentialités hydriques mais qui ne profitent pas à toute la population pour diverses raisons, a reconnu publiquement, dimanche, le ministre burundais en charge du secteur, Déogratias Nduwimana, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau.

Le ministre n’y est pas allé avec des statistiques pour expliquer l’ampleur du problème à l’opinion, mais les données officielles disponibles font état de 55% de citoyens du monde rural qui n’accèdent pas à l’eau potable, contre 20% dans le milieu urbain.

Le Burundi, pays des grands lacs, ruisseaux et rivières, où il pleut, de surcroît, jusqu’à 9 mois sur les 12 de l’année, reste suspendu aux promesses gouvernementales de faire parvenir le précieux liquide à 500 mètres de chaque ménage à l’horizon 2015.

Le budget 2009 de l’Etat prévoit, d’ores et déjà, de consacrer quelque 7 milliards de francs burundais (près de 7 millions de dollars US) aux activités d’adduction d’eau.