Le Gouvernement burundais demande une trêve aux enseignants en grève
Education

@rib News, 25/06/2013 – Source Xinhua

 Le premier vice-président burundais Thérence Sinunguruza a lancé mardi les activités du Comité National de Dialogue National (CNDS) et a demandé à la même occasion aux enseignants du syndicat CONAPES (Conseil National du Personnel de l'Enseignement Secondaire) en grève d'observer une trêve pour permettre à ce comité d'analyser leurs revendications en rapport avec l'harmonisation des salaires des fonctionnaires.

« Nous lançons un appel aux partenaires sociaux à travers le CNDS pour qu'ils observent une trêve sociale d'une durée à convaincre pour que ce nouvel organe mette tout en oeuvre et très rapidement avec l'aide des experts pour étudier toutes les questions pendantes régulièrement évoquées et nous produire des études donnant des orientations et des solutions durables aux conditions posées par les partenaires sociaux », a déclaré Thérence Sinunguruza.

Il a indiqué que l'augmentation de la production est et restera la seule voie de trouver des moyens permettant d'améliorer les conditions de travail et de rémunération.

« On ne peut pas parler de développement socio-économique si le monde de travail ne connaît pas de paix sociale », a-t-il martelé.

Il s'est réjoui du fait que le lancement des activités du CNDS ait coïncidé ce mardi avec la reprise du travail de deux autres syndicats des enseignants (Syndicat des Travailleurs de d’Enseignement du Burundi et le Syndicat National du Personnel de l’Enseignement Primaire) qui avaient entamé un mouvement de grève le 17 juin dernier.

Ce CNDS est composé de 21 membres à part égale de 7 en provenance du gouvernement, des employeurs et des travailleurs.

Présidé par une personnalité indépendante choisie pour son autorité morale et dont les compétences en matière économique et sociale le rendent particulièrement apte à promouvoir le dialogue social, à prévenir et à régler les conflits sociaux, ses décisions se prennent par consensus.

En cas de vote, les décisions sont prises à la majorité simple des voix exprimées.