@rib News, 26/06/2013 – Source Xinhua

Le Burundi a enregistré des performances en réformes politiques de 2011 à 2012 où il est passé de 3,1 à 3,2 sur 5 alors que la moyenne des pays post-conflit est, selon la Banque mondiale, de 2,7.

Cela a été développé par le Représentant Résidant de la Banque mondiale au Burundi, Rachidi Radji, ce mercredi au cours d'une projection d'une vidéoconférence où 17 pays africains dont le Burundi étaient connectés avec le bureau régional de Nairobi de la Banque mondiale.

Sur base de ces résultats, Radji a annoncé qu' il sera mis l' année prochaine une équipe paritaire Gouvernement-BM qui va discuter des petites réformes mais importantes qu'on pourra identifier surtout dans le bloc IV qui aborde la question des finances publiques, la gestion des affaires publiques et tout ce qui est de la gouvernance politique et économique.

« Cette équipe va identifier ces mesures et nous allons travailler ensemble pour faire avancer l'indicateur. Si on essaie de se concentrer sur certaines réformes structurales rapidement, on peut sortir du label et avoir de l'espace pour des financements additionnels », a souligné Radgi.

Il a tenu à expliciter la différence qu'il y a entre cet indicateur de performance des réformes politiques et celui du taux de croissance économique, expliquant que l'indicateur dont il est question mesure la qualité des choix de décision.

« On juge les décisions efficaces qui tiennent compte du progrès fait pour que, dans la perspective, la croissance et l'inclusion soient meilleures », a-t-il expliqué.