PANA, 02 juillet 2013

Bujumbura, Burundi - Les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ont déjà honoré 43% des promesses d’aide qui avaient été faites à la table ronde du mois d’octobre 2012 à Genève, en Suisse, a annoncé, lundi, le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, dans son message à la nation à l'occasion du 51ème anniversaire de l’indépendance nationale.

"En considérant les conventions de décaissement que nous avons déjà signées avec beaucoup de ces partenaires, nous sommes parvenus déjà à 1,200 milliard d’euros, soit un taux de recouvrement de 43% en seulement 7 mois, alors que les promesses s'étalaient sur une période de 4 ans", a-t-il précisé.

L’autre motif de satisfaction pour le président Nkurunziza est qu’"en plus des 2,677 milliards d’euros qui avaient été promis à Genève, il vient de s’ajouter les enveloppes de la Banque africaine de développement (BAD), de l’ONU/SIDA et de la Chine qui n’avaient pas quantifié leurs promesses, ce qui fait que nous sommes maintenant à 2,859 milliards d’euros", selon la même source.

"Nous les remercions beaucoup car ils nous soutiennent dans la consolidation des acquis de l’indépendance et, à notre tour, nous promettons d’en faire un bon usage pour le bien de la population", a-t-il souligné en substance, avant d’appeler "toute la population, en l’occurrence les institutions nationales, à plus de vigilance, pour traduire dans les actes notre stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, ainsi que notre politique de tolérance zéro contre les corrompus, les corrupteurs et les pilleurs de deniers publics sera davantage appliquée", a-t-il conclu sur ce chapitre.

Le Burundi continue à dépendre pour plus de 50% des aides extérieures au développement faute de ressources internes, dit-on dans les milieux économistes à Bujumbura, en rappelant que le café reste la principale source de devises fortes à l'exportation pour le pays.