PANA, 12 août 2013

Bujumbura, Burundi - "La Force d’espérer" est un récit autobiographique émouvant et plein de contrastes entre un passé jonché de "cris de détresse et de joie, d’éclats de larmes et de rires, de vies séparées et de retrouvailles, de désespoir et d’espoir, de mort et de vie" que raconte Mme Denise Bucumi Nkurunziza pour avoir vécu les longues années de guerre civile au Burundi, sans son mari, l’actuel président burundais, Pierre Nkurunziza et ancien chef des Forces de défense de la démocratie/Conseil national pour la défense de la démocratie (FDD-CNDD, ex-principale rébellion) pendant huit ans.

L’autobiographie apprend au lecteur que la Première Dame du Burundi est née en 1969, dans la commune de Mwumba, province de Ngozi (au nord du pays), d’une famille relativement "aisée".

Vingt-quatre ans plus tard, elle se marie sans savoir que la guerre civile guettait et allait gâcher le bonheur d’un jeune couple.

Son mari prend vite le maquis, en 1993, la laissant face au pire ennemi, la "solitude", mais sans perdre l’espoir qui est encore et tout le long du récit, le leitmotiv de l’autobiographie.

De caractère au départ "timide", révérende pasteur Denise Bucumi Nkurunziza se dévoile aujourd’hui comme étant devenue, par la force des choses et de sa foi en Dieu, plus sûre d’elle et pleine encore d’espoir pour l’avenir du pays.

De manière générale, le conflit armé au Burundi a fortement fragilisé la catégorie sociale des femmes dont plus de 20% d’entre elles sont devenues des veuves de guerre, selon les statistiques officielles disponibles.