Le Burundi veut renforcer la position de qualité de son café
Economie

@rib News, 06/09/2013 – Source Xinhua

 La ministère burundaise de l'Agriculture et de l'Elevage, Odette Kayitesi, a déclaré vendredi que l'approche du gouvernement burundais dans la filière café est de maintenir et de renforcer la position de qualité du café burundais afin de gagner de nouveaux marchés et d'obtenir des prix incitatifs permettant de rémunérer correctement les producteurs.

Pour ce faire, toute une série d'actions concrètes doivent être entreprises, comme la multiplication des plants de café au niveau de toutes les collines du pays dans le but de renouveler le verger caféicole, l'organisation d'un recensement général des caféiers, et la mise en place des structures d'encadrement des caféiculteurs, a-t-elle déclaré lors d'une réunion de travail préparant l'organisation d'une Conférence-Exposition Internationale sur le café qui aura lieu à Bujumbura du 13 au 15 février 2014.

Mme Kayitesi a aussi souligné la nécessité d'impliquer l' administration locale dans la sensibilisation des caféiculteurs sur l'entretien du café du café et appuyer la recherche sur le café pour l'amélioration de la productivité et la qualité du café de qualité.

Selon elle, le Burundi entend également faire des efforts dans la création des nouvelles coopératives des caféiculteurs dans les zones les plus productrices de café et dans les régions non couvertes par des stations de lavage, appuyer les programmes de construction des mini-stations de dépulpage dans ces zones, subventionner les intrants caféicoles pour tous les caféiculteurs, renforcer les capacités des représentants de ces derniers et des caféiculteurs eux-mêmes et suivre l'utilisation des engrais sur le café.

Elle a émis le souhait que le café burundais soit certifié d' ici quelques années au regard des initiatives encourageantes entreprises par différentes institutions et organisations travaillant dans le secteur caféicole.

Le café représente 78,8% des exportations du Burundi et fait vivre directement 600.000 à 800.000 personnes.