Burundi : Kayanza manque plus de 400 enseignants dans le secondaire
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@rib News, 08/10/2013 – Source Xinhua

 Presque toutes les écoles secondaires de la province scolaire de Kayanza (nord-est du Burundi) manquent plus de 400 enseignants suite à l'introduction de l'école fondamentale à partir de la rentrée scolaire 2013-2014, comme l'a confié ce mardi Gérard Nsaguye, le directeur provincial de l'enseignement de Kayanza qui a été contacté par téléphone.

« Ce manque d'enseignants trouve son origine dans le transfert de plus de 400 enseignants à l'école fondamentale. Ce sont en grande partie les collèges communaux qui ont été affectés par ce transfert parce qu'il y en a où il ne reste que le directeur », a indiqué Gérard Nsaguye.

Il a cité le cas des collèges communaux de Gihororo et de Nyagitwe de la commune Rango, les collèges communaux de Buvumo et Nyamisagara de la commune Kabarore, les collèges communaux de Butuhurana et Gitwe de la commune Matongo et le collège de Migende de la commune de Gatara.

Il a demandé au gouvernement du Burundi de recruter d'autres enseignants afin de palier à cette situation. «En attendant, les directions des écoles qui manquent cruellement ces enseignants font recours aux enseignants vacataires qui n'ont pas souvent le niveau requis car ils sont pour la plupart des humanistes, des gens qui ont terminé l'enseignement secondaire alors que ceux qui ont été transférés dans l'école fondamentale ont tout au moins terminé le cycle cours d'université », a expliqué M. Nsaguye.

L'école fondamentale rallonge de trois ans l'école primaire et a été conçue par le gouvernement pour que les enfants qui ne parviendront pas à poursuivre leurs études après 9 ans de formation puissent rentrer avec un métier.

Elle a quatre phases dont les trois premières sont à l'enseignement primaire classique et la dernière qui est faite de trois ans post-primaires au cours de laquelle l'enfant apprend à s'intégrer dans la formation professionnelle ou à s'insérer dans la vie socio-économique au cas où il ne parvient pas à poursuivre les études.