Nouvelles locales du jeudi 09 janvier 2014 |
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@rib News, 09/01/2014 ● Education - Après maintes lamentations des étudiants finalistes de la faculté de droit à l’université du Burundi comme quoi ils n’obtiennent plus de documents administratifs dont ils ont besoin après la démission du doyen et de son vice au sein de cette faculté, le Recteur de cette institution annonce que le professeur Pascal Rwankara a été nommé provisoirement doyen de cette faculté. Ainsi, Gaston Hakiza ajoute que désormais, ces étudiants seront servis. Il ajoute aussi que ce nouveau doyen ad intérim aura la tâche d’organiser des élections pour qu’un autre doyen et son vice soient élus pour cette faculté. [isanganiro/rtnb] - Le professeur Joseph Ndayisaba, expert en éducation, trouve que le fait d’accorder à la CNTB le droit de juger des équivalences de diplômes des personnes qui rentrent au pays est contre nature. En effet, il trouve que le travail d’équivalence est purement technique et par conséquent est différent du travail politique que la CNTB accomplit. Il demande que cette question soit traitée minutieusement par les services habilités afin de tenir en compte tous les aspects normalement acceptables dans un tel travail tel que l’école fréquentée, les cours suivis, le cursus scolaire ou académique. [bonesha] ● Gouvernance - L’OLUCOME trouve que le bâtonnier de Bujumbura est en train d’être poursuivi seulement pour des raisons autres que celles énumérées dans les différents actes d’accusation. Le président de cet observatoire trouve étonnant le fait que ceux qui ont détourné d’importantes sommes d’argent appartenant au Trésor Public ne sont pas du tout inquiétés et reçoivent des honneurs de tous ordres. Gabriel Rufyiri trouve que près de 600 milliards de nos francs de fonds publics ont été détournés dans des dossiers impliquant les ténors du pouvoir actuel, mais au lieu de les poursuivre, la justice semble se tourner vers d’autres personnes pour des motifs inconnus. Il trouve que la poursuite de ces dossiers devrait rendre un honneur à ces instances chargées des poursuites et au gouvernement lui-même afin que les voleurs arrêtent de voler. [isanganiro/rtr/rpa] - La PARCEM se dit étonné du fait que les programmes du gouvernement burundais en 2013 concernant la bonne gouvernance n’ont pas pu être mis en application. Selon le président de cette association, il est déplorable que la stratégie nationale de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption n’a pas du tout marché alors que tous les mécanismes étaient présents. Faustin Ndikumana estime qu’il y a un problème très sérieux entre le monde syndical et le gouvernement qui fait que l’application de cette stratégie soit problématique étant donné que les syndicats accusent souvent le pouvoir de ne pas vouloir les traiter à leur juste valeur. Il trouve aussi qu’il y a manque de volonté politique dans le pays de pouvoir changer les choses. Il appelle le gouvernement à plus de conscience afin de corriger cette situation avec l’année qui nous entamons. [isanganiro/rpa] ● Politique - Selon l’ancien député burundais au sein de la communauté est-africaine, le Burundi est en train de violer les engagements pris lors de la conclusion du traité régissant la communauté des pays de l’Afrique de l’Est en ne se mettant pas ensemble avec le Rwanda, le Kenya et l’Uganda dans la mise en place de la carte d’identité commune. Selon lui, l’un des objectifs d’une telle communauté est la libre circulation des biens et des personnes. Or, ce que ces trois pays viennent de mettre sur pied en l’absence du Burundi s’inscrit dans cette logique et les burundais ne peuvent pas en profiter. Il trouve que cette carte coûterait à peine 10.000FBu et cela devrait faciliter les burundais qui entreraient dans ces pays au lieu d’utiliser un passeport qui coûte plus de 230.000FBu. Il conclut que le Burundi serait en train de traîner les pieds afin de continuer à encaisser de l’argent en provenance de la vente de ces passeports. Mais, il constate que le gouvernement veut engager le pays sur un chemin glissant de violation constante des engagements pris tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. [bonesha] - Un militant du parti MSD de la commune Gihanga de la province Bubanza se dit inquiété et terrifié par les rondes nocturnes effectuées par les jeunes Imbonerakure à son domicile presque toutes les nuits. Cishahayo Vaclis trouve que ces jeunes ne lui veulent pas du tout du bien et ajoute qu’il a décidé d’aller porter plainte contre eux puisqu’il les déjà identifiés. Il assure aussi que si la population débordée décide de veiller afin de les capturer, ils seront considérés comme des malfaiteurs. L’administrateur de la commune Gihanga ainsi que le commissaire de la police dans la province de Bubanza font savoir que le travail de faire des rondes nocturne appartient aux policiers et que toute autre personne qui s’y invitera sera considérée comme un malfaiteur. [isanganiro/rpa] ● Sécurité - Une personne a été arrêtée sur la colline Taba de la commune Mutumba en province Karusi ce mercredi en possession de 6 grenades. Ancien combattant du FNL-PALIPEHUTU, Niyonzima Félix a affirmé qu’il a emporté ces armes chez lui après la démobilisation afin de se protéger. Les autorités judiciaires ont vite placé cette affaire dans la catégorie des affaires de fragrance et devant être traitée avec urgence. Ainsi, il a été aussitôt traduit devant le tribunal de grande instance de Ruyigi où le procureur de la République a requis contré l’accusé une peine d’emprisonnement de 10ans. Le tribunal a annoncé que le verdict sera connu ce vendredi. Cette découverte d’armes détenues illégalement sur cette colline suscite des inquiétudes au sein de la population. En effet, 6 chargeurs garnis de balles avaient été découverts sur cette même colline alors que dans les jours passés, un fusil de type Kalachnikov avait été découvert du côté de la commune Shombo, tout près du même lieu. [isanganiro/rtnb] - Une somme de plus de 30 millions de nos francs a été volée dans l’hôtel Escale de la ville de Kayanza ce mercredi soir. Selon des sources sur place, un groupe de personnes armés de fusil s’est introduit dans cet établissement et a pointé des armes en direction de 4 rwandais qui venaient de vendre des vaches. Ces derniers qui ont donné tout l’argent dont ils disposaient aux inconnus qui ont aussitôt pris le large. Selon ces mêmes sources, il semblerait que les voleurs avaient suivis tous les mouvements de ces rwandais puis qu’aucune autre personne n’a été dépouillée de son argent à cet endroit. La police indique que 4 personnes dont 2 employés de cet hôtel ont été arrêtées pour des raisons d’enquête. [bonesha] - Attaque à main armée dans un ménage de la zone Shombo commune Muramvya la nuit de ce mercredi à jeudi. Selon l’administrateur communal, il était vers 20h quand un groupe de personnes a fait irruption dans un ménage faisant deux blessés dont le chef de ménage et sa femme et violant leur fille. Ils se sont ensuite retirés vers un endroit où ils ont été suivis par la population. Ils ont été surpris avec d’autres biens volés dans d’autres lieux. Des pièces d’élargissement judiciaires ont également été retrouvées dans ce lieu et Marie Violette Nisubire précise qu’il s’agit sans doute de certains individus relâchés dernièrement des différentes prisons qui ont commis ce forfait. Elle ajoute qu’une de ces personnes, un conducteur de moto dans la localité, a été arrêtée et subit un interrogatoire à la police. Elle précise aussi qu’elle va tenir une réunion avec les conducteurs de motos dans cette commune afin d’arrêter des mesures permettant de contrôler la circulation et ainsi mettre fin à ce banditisme qui devient de plus en plus fréquent dans cette zone. [isanganiro/rtr/Bonesha] ● Economie - Comme la population de la province Ngozi, celle de la province de Muyinga n’a pas non plus répondu à l’appel de demander des engrais chimiques pour la saison culturale B. Selon des sources sur place, alors que la saison culturale A avait vu une demande de plus de 440 Tonnes d’engrais dans cette province, la saison culturale B a enregistré une demande d’une quantité ne dépassant pas 58Tonnes seulement. Selon des informations recueillies au près de la population, ces engrais coûtent très chers. A cela s’ajoute les problèmes liés au fonctionnement de la poste du Burundi qui ne leur facilite pas la tâche dans les paiements et le fait que certains habitants croient et pensent que ces engrais rendent leurs terres infertiles. Selon un responsable au sein de la DPAE Muyinga, cette explication est due à l’ignorance de la part de la population. En effet, ajoute-il, le gouvernement soutient la population à hauteur de 40% dans l’achat de ces engrais. Il profite ainsi de l’occasion pour démentir les rumeurs selon lesquels les terres deviennent infertiles suite à l’introduction de ces engrais. [isanganiro] |