@rib News, 13/01/2014 – Source Xinhua

Les Nations Unies encouragent le gouvernement burundais à prioriser le dialogue sur des questions politiques controversées pour renforcer la paix durement recouvrée, a déclaré lundi à Bujumbura Paul Seger (photo), président de la Configuration Burundi de la Commission de consolidation de la paix des Nations Unies.

A l'issu d'une audience auprès du deuxième vice-président de la République du Burundi, M. Seger a plaidé que le dialogue soit privilégié dans le traitement des questions politiques controversées d'actualité, comme le projet en cours pour la révision de la constitution, la loi sur la presse du 4 juin 2013 et la nouvelle loi sur la Commission Nationale des Terres et Autres Biens (CNTB).

Pour M. Seger, le traitement de toutes ces questions mérite un dialogue ouvert, franc et critique parce qu'"il n'y a pas de développement sans paix".

"Le secret du succès, c'est l'ouverture et la franchise dans tous les domaines", a-t-il insisté en ajoutant que la mise en avant d'un esprit de conciliation permettra de renforcer la légitimité et la crédibilité du gouvernement burundais auprès des partenaires en cas de présentation des défis existant dans un environnement favorable au dialogue.

Un tel environnement, a-t-il indiqué, permettrait d'alerter les partenaires internationaux pour le développement du Burundi sur la nécessité de surmonter les défis et de bénéficier d'une écoute attentive de la part de ces derniers dans le plaidoyer pour la mobilisation des ressources financières promises à Genève pour le financement du deuxième Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP II).