@rib News, 15/01/2014 – Source Xinhua

Le manque d'infrastructures sportives répondant aux normes internationales constitue un défi majeur dans le secteur du sport au Burundi, a noté mercredi à Bujumbura M. Adolphe Rukenkanya (photo), ministre burundais de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

Le ministre Rukenkanya, qui s'exprimait en conférence de presse pour présenter le bilan des activités dans son ministère en 2013, a indiqué que dans les provinces, des efforts louables sont en cours sous forme de constructions de stades de football.

Pour lui, les infrastructures sportives qui ont été mis sur pied par le président de la République dans le cadre des pré paratifs de la célébration de l'indépendance du Burundi, sont de bons exemples à encourager pour relever ce défi.

"C'est vrai quand il pleut nous avons beaucoup de difficultés à organiser des compétitions, que ce soit en sport collectif ou en sport individuel. Ceci est une préoccupation de notre ministère et ça fait partie des projets ambitieux que nous avons. Petit à petit avec l'appui des partenaires, nous espérons faire construire des infrastructures sportives de standard international", a souligné le ministre.

Il a saisi l'occasion pour annoncer que le Burundi dispose d' un projet ambitieux en termes de construction d'infrastructures sportives susceptible d'être mis en oeuvre lors de la phase d' exploitation des mines de nickel de Nyabikere et de Musongati respectivement dans les provinces de Gitega (centre) et de Rutana (Est).

Au palmarès de ces ambitions, il est prévu également la construction d'un institut universitaire en éducation physique.

Toutefois, a-t-il insisté, au coeur de cette carence d' infrastructures sportive dans le pays, se trouve la modicité du budget alloué au secteur du sport.

Avec un budget de 800 millions FBU (près de 520.000 USD) consacré au sport en 2013, il est difficile de réaliser de grandes ambitions en la matière.