Inauguration de plus de 1.250 kilomètres de câbles à fibre optique au Burundi
Economie

PANA, 23 janvier 2014

 Bujumbura, Burundi - Plus de 1.250 kilomètres de câbles à fibre optique qui traversent huit des 17 provinces du pays ont été inaugurés, mardi, au bout de deux ans de travaux, par le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, apprend-on de source officielle à Bujumbura.

Les premières provinces bénéficiaires du projet d'un coût de 18 millions de dollars américains financés par la Banque mondiale sont celles plus accessibles par voie routière, comme Bujumbura-Mairie, Muramvya, Mwaro, Gitega, Karusi (dans le centre du pays), Ngozi, Kayanza, Kirundo et Muyinga (au nord et nord-ouest).

Le projet va cependant progressivement couvrir le reste du territoire national dans le courant de cette année 2014, a dit le président burundais à l’occasion de l’inauguration de la première partie du réseau.

Le président Nkurunziza a comparé l’infrastructure large bande au chemin de fer ou au réseau routier "qui nous permettra, non seulement de réduire la fracture numérique dans notre pays, mais aussi de développer des applications sectorielles dans une perspective de rendre plus performantes les prestations de services publics".

"La fibre optique offre encore de nouveaux services à haut débit dans le domaine des technologies de l’information et fournira ainsi à notre pays un accès sans commune mesure aux réseaux internationaux à large bande à un coût réduit et deviendra, par conséquent, un vecteur de développement social et de croissance économique", a-t-il poursuivi.

Le chef de l’Etat burundais a, par ailleurs, déclaré que son gouvernement était résolu à utiliser les technologies de l’information pour garantir la transparence dans la gouvernance publique.

A l’endroit des opérateurs du secteur des technologies de l’information, il a recommandé de faire en sorte que les utilisateurs puissent bénéficier désormais des services de qualité et à des coûts raisonnables.

Les consommateurs des technologies de l’information au Burundi se plaignaient jusque-là surtout du coût encore élevé de la connexion et de la lenteur de l'Internet.