Profil bas dans les rues de Bujumbura après l’élimination des "Hirondelles"
Sports

PANA, 24 janvier 2014

Bujumbura, Burundi - Les débuts des "Intamba" (hirondelles) du Burundi dans le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 20014), en Afrique du Sud, avaient été tellement prometteurs face au Gabon (1-1) et à la Mauritanie (3-2) que les amateurs burundais du ballon rond étaient nombreux à espérer un nouvel exploit avant le verdict implacable du match qui a finalement souri aux voisins de la République démocratique du Congo (2-1)

Mercredi soir, des clameurs de joie face à l’écran se sont élevées haut par-dessus les ménages, les débits de boissons et autres salons de coiffure de Bujumbura, dès que les Hirondelles ont ouvert la marque à l’entame même de la rencontre.

La fièvre n’a jamais véritablement baissé durant le long parcours historique des Hirondelles sur le chemin d’une qualification au second tour d'une compétition continentale.

Quand le jeune portier burundais stoppa, de surcroît, un pénalty des congolais, durant toujours la première partie du match, certains des téléspectateurs burundais massés au niveau des places publiques ont commencé à donner peu cher au 'sphinx' congolais qui n’a cependant pas tardé à renaître de ses cendres et gagner le ticket pour les quarts de finale du CHAN au détriment des Burundais.

Les rues de Bujumbura sont généralement vides aux heures avancées et il n’était pas rare de croiser, tard, la nuit dernière, des grappes humaines au profil bas après avoir assisté à l’élimination de leur équipe qui n’a cependant pas démérité, de l’avis général, compte tenu de son manque d’expérience à ce niveau des compétitions et de son parcours 'plus qu’honorable' dans ce CHAN 2014.

Pour certains, battre la RDC était cependant comme gagner la finale, tellement les rivalités de voisinage sont tenaces et l'envie de revanche sur ce géant du football africain.

D’autres ont salué les performances des joueurs qui ont pu réduire l’écart avec les Congolais dont l’habitude de battre le Burundi sur des scores fleuves avait atteint un jour jusqu'à neuf buts à zéro dans les années 1970, de mémoire d’anciens du football à Bujumbura.